Après le décès d’un bébé de 8 mois, la semaine dernière au point de vente de Mbujimayi des maïs du service national produits à Kanyama Kasesa; Les réactions viennent de partout.
La dernière en date faite à Nzadinews.net, est celle de Rachel Kapinga, présidente de la nouvelle société civile congolaise (SNCC), section du Kasaï-Oriental.
Pour elle, cette situation selon laquelle, des mamans se bousculent pour acheter cette denrée alimentaire est inhumaine. Et que cette perte d’un être humain est vraiment triste.
« Je suis une mère… Des femmes souffrent pour mettre au monde, et perdre un enfant, ça fait très mal… Il n’y a pas longtemps que nous avons plaidé, quand les maïs venaient d’arriver, pour qu’on multiplie le point des ventes. Des femmes sont fouettées, leur dignité n’est pas respectée juste pour acheter une mesurette des maïs » S’est exprimé, Rachel Kapinga.
Elle a également fait savoir que le gouvernement provincial aurait pu éviter le pire, en écoutant nos cris d’alarme.
« Nous avons parlé, comme si on le faisait dans le désert.On a déjà enregistré un décès, nous continuons à demander aux autorités… De demander aux gens de Kanyama Kasesa d’élargir les points de vente, on peut amener une partie au marché Odia David ex Marchel, à Bobile ou à Tshikila. Ainsi faisant, Ils éviteront l’engouement » A-t-il renchérit.
Et de conclure
« C’est la négligence de la part de nos dirigeants et l’imprudence des agents du service national qui font sourde oreille. On a un mauvais souvenir pour les maïs qui viennent nous arracher un bébé qui peut-être avait un bel avenir »
Il est à noter que les habitants de Mbujimayi, éprouvent des difficultés pour acheter le maïs venu de Kanyama Kasese (Haut-Lomami). Ce maïs est vendu depuis près de deux mois pour faire face à la carence de ce produit qui avait entrainé la hausse de son prix.
Munganga Kadima/Nzadinews.net
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