Le premier constat sur le lieu fait état de la coupure quasi-totale de la route accentuant la peur des usagers de la Nationale N°2. Non seulement eux, le danger devient permanent à cet endroit et la ville de Kabinda risque d’être isolée d’autres entités si rien ne fait en urgence.
Ce lundi 22 août, le Gouverneur de la province de Lomami qui reste attentif aux cris de sa population, a visité cette catastrophe naturelle et bien d’autres qui ternissent l’image voulue belle de la ville héroïque de Kabinda.
Accompagné de son Vice-Gouverneur Jean-Claude Lubamba, le ministre des ITPR Louis Nkishi ainsi que les cadres de l’Office des routes et l’Office des voiries et Drainages, Nathan Ilunga Ilunga s’est dit choqué de l’évolution de ce ravin qui a déjà coupé la Route National N° 2 en deux il y a plusieurs années menace actuellement l’économie de la province.
« Vous-mêmes, vous le constatez : dans quelques jours, on risque de ne plus recevoir même un camion qui vient du Maniema via Lubao. La RN 2 est la seule voirie qui ravitaille la ville de Kabinda et même le Kasaï-Oriental. Et s’il y a coupure, finalement nous seront isolés d’autres villes et là c’est l’économie de la province qui est menacée » , a regretté le Gouverneur.
Nathan Ilunga a, par ailleurs, indiqué que son gouvernement a déjà saisi le pouvoir central, à travers le Ministre des ITPR afin qu’il soit financés les travaux urgents de lutte anti érosive en ce lieu.
« Nous avons déjà fait un état de besoin et un devis estimatif avait déjà été adressé au pouvoir central, le ministre des ITPR avait déjà même écrit au ministre des Finances. A ce niveau-là nous avions déjà été promis que les choses sont en train d’évoluer positivement et voilà pourquoi nous continuons à faire ce plaidoyer pour que les fonds soient décaissés mais, peut-être au cours de cette semaine tout sera réglé » a-t-il indiqué.
Il est à noter que l’expension du ravin UNILO en pleine ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami devient de plus en plus inquiétante. Après les récentes pluies qui se sont abattues sur la ville, à l’écart de deux semaines, des mottes de terre continuent de s’effondrer en longueur et en largeur.
Munganga Kadima/Nzadinews.net
Views: 35
+ There are no comments
Add yours