La ville dit non à deux faits : d’abord l’insécurité puis la présence de la police Rwandaise sur le sol Congolais.
Au total onze organisations de la société civile ont décrié les cas d’assassinats , arrestations et détentions arbitraires, menaces et intimidations de la part des éléments de la police.
Elles l’ont fait dans une déclaration rendu public le samedi 18 Décembre.
« La situation sécuritaire avant l’instauration de l’État de siège et celle pendant ce temps est identique voir pire dans certains endroits et heures. Plusieurs dizaines des personnes ont été tuées depuis novembre 2021. Des centaines des maisons cambriolées et cela nonobstant les ressources; mises à la disposition des autorités communales, urbaines et provinciales dont les policiers et militaires. Avec cette montée de l’insécurité diurne et nocturne; la population de Goma s’indigne et se sent exposée par ces menaces qui n’épargnent personne », précise la déclaration.
Pour cette journée ville-morte, ces organisations membres de la société civile veulent aussi compatir avec les familles victimes de l’insécurité sur la ville de Goma et s’opposent à toute présence de la police Rwandaise sur la ville.
Olivier King/nzadinews.net
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