Plus de deux ans après avoir quitté au pouvoir, Joseph Kabila Kabange gardait encore la garde républicaine pour sa sécurité à la barbe des hommes politiques.
Un silence de cimetière au sujet de la garde rapprochée du sénateur à vie Joseph Kabila était observé si ce n’est quelques interventions disparates des uns.
Et pourtant, il est clair que la Constitution accorde aux anciens présidents de la République le bénéfice d’une garde assurée par des éléments de la police nationale.
Ainsi Kingakati et Kashamata, pour ne citer que les deux domiciles privés de Joseph KABILA, ont vu samedi et dimanche les militaires de la GR être remplacés par les éléments de la PNC.
Le Commissaire général de la Police Nationale Congolaise a désigné des équipes de la police pour prendre la relève des éléments de la garde républicaine rappelés dans leurs unités respectives, sur décision de la hiérarchie.
A Kinshasa, les avenues de l’Ouganda et des Cliniques, dans la commune de la Gombe, où la circulation était restée interdite depuis une vingtaine d’années sont désormais ouvertes aux automobilistes et piétons.
A Kingakati, près de 400 hommes ont pris le chemin de Mbanza-Ngungu pour y rejoindre leurs unités d’origine, le deuxième régiment d’infanterie spéciale.
Les 600 hommes commis à la sécurité de la ferme privée de JKK Yemeyi à Kashamata sont casés sur l’avenue Kamanyola de regagner leurs garnisons respectives.
Au même moment tout un régiment organique des commandos de la garde républicaine venus de Kinshasa a été dépêché à Lubumbashi sur instructions du commandant suprême Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cette unité de 1800 commandos, accompagnée par le commandant garde républicaine ChristianTshiwewe, est à Lubumbashi pour toute opération éventuelle entre autre « renforcer ceux de Lubumbashi afin de remettre de l’ordre et mettre fin à l’insécurité qui sévit dans ce coin du pays. » a précisé Christian Tshiwewe.
Shashu Yenga/nzadinews.net
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