La réaction n’a pas tardé côté FCC après l’arrestation du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Les élus de cette plateforme politique ont fait une déclaration où ils réclament la libération de leur cadre, ancien président de la CENI.
Arrêté le lundi 18 Janvier Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a été conduit mardi 19 janvier matin au parquet de Lubumbashi où il devrait être jugé en flagrance selon un magistrat du parquet. Ayant appris sa présence au parquet, ses partisans ont manifesté exigeant sa libération sans gain de cause parce que just’après Daniel Ngoy Mulunda a été transféré à la prison de la Kasapa.
Zito Tetela, journaliste pro-Kabila, décrie qu’un procès nocturne aurait été manigancé mais le Pasteur Mulunda, fin politique, a exigé que l’audience soit publique pendant la journée devant des témoins, ses avocats et non la nuit comme ça devrait se faire.
Pour la femme de l’ancien président de la CENI, son mari est traumatisé et vit dans la terreur.
« Ce matin du 19 Janvier 2021 à 11 heures il a été conduit au parquet où il a passé un peu plus de deux heures au cachot. Du cachot du parquet sans aucun document du procureur et sans être entendu, mon mari a été de force poussé dans un petit mini bus coincé comme un vulgaire voleur. Il y avait 9 agents dans le petit bus et le Pasteur était la dixième personne coincée entre deux agents. On l’a amené manu military à la prison de la Kasapa avec un document de l’ANR et non du parquet et dans ce document d’une page il est écrit : détention de 24 heures pour raison d’enquête. » a précisé Shimba Mulunda.
Selon Zito, arrivé à la prison depuis 13 heures et suivi par le collectif de ses avocats, ils ont attendu en vain les magistrats du parquet qui se sont pointés à la prison après 19 heures pour vouloir commencer l’audition. Traumatisé et fatigué de la terrible nuit passée à l’ANR, il
a refusé d’aller se présenter à 20 heures devant les magistrats. Le Pasteur Mulunda s’est enfermé dans sa cellule et a refusé de sortir. Les magistrats ont même proposé d’envoyer les policiers pour casser la porte de sa cellule, le menotter et l’amener de force devant la barre. Heureusement que les autorités de la prison n’ont pas permis ce forfait. Les magistrats ont attendu jusque presque 22 heures avant de quitter la prison espérant que le pasteur sortirait pour le forcer à se présenter à la barre la nuit.
De Kinshasa, la coordination de la communauté Katangaise , prenant à témoins les communautés nationale et internationale, exige la fin de cette torture sur un citoyen congolais qui aura donné de sa vie pour défendre les acquis de Mzee LD Kabila.
Elle regrette que le chef de l’État n’ait pas pris en compte les revendications et préoccupations de la coordination des associations socioculturelles du Katanga.
Dada Kabila/nzadinews.net
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