Sécurité-Défense : La présidence desacralise-t-elle la Garde Républicaine?

La Garde Républicaine a pour rôle d’assurer la sécurité des institutions de la République.

Créée sous la dénomination de « Division Spéciale Présidentielle », DSP, à l’époque du Maréchal Mobutu, cette unité bien formée et équipée des Forces Armées Zaïroise n’était que chargée de la protection du président.

M’Zee au pouvoir, elle est refonte et devient « Groupe Spécial pour la Sécurité Présidentielle », GSSP, sous l’ère de LDK avec le Colonel Eddy Kapend en tête.
Enfin debaptisée « Garde Républicaine », (GR), du règne du Raïs à ce jour, cette unité spécialisée de l’armée porte des séquelles tribales.

A majorité Ngbandi (Sango) sous Mobutu, elle a été « Swahili » sous le régime Kabila.

Il y a peu des sources dissidentes de la présidence parlent d’un recrutement à tendance « Luba » dans cette unité, encore dirigée par le général de brigade Gaston Hugues Ilunga Kampete (50% du Lomami et 50% du Haut-Lomami) en commandement depuis deux ans.

Félix-Antoine Tshisekedi serait en train de reconfigurer l’appareil sécuritaire du pays, à en croire nos confrères de www.liberteplus.net, à travers entre autres des mises en place qu’il effectue ici et là de manière progressive et rassurante.
Fait qui serait à la base des recrutements massifs de plusieurs jeunes de l’UDPS, surtout ceux qui étaient commis à la sécurité de Félix Tshisekedi, alors président de l’UDPS.

Ces jeunes ont été insérés dans la Garde Républicaine.
D’aucun se pose la question de savoir quand ont-ils suivi une formation militaire à l’intérieur et à l’extérieur du pays?

La « Tribalisation » et le soudoiement à un individu de cette unité spéciale constituant une « armée dans l’armée » porte à croire que la Garde Républicaine ne mérite pas encore son nom parce qu’étant souvent au service de la présidence que de toutes les institutions de la République.

Denis Tshiamala

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