Haut-Katanga/Phénomène « Bakata Katanga » : Est-ce une conséquence des fissures de la coalition FCC-CACH ?

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La récidive des incursions des Bakata Katanga du chef de guerre Gédéon Kyungu à Lubumbashi suscitent des inquiétudes au sein de l’opinion katangaise que nationale.

Des interrogations qui concernent les effets d’un tel événement dans une ville comme Lubumbashi porte à croire qu’une main noire contre Jacques Kyabula est derrière cela.

Une attaque politicienne masquée , sans doute, qui cache une haine non fondée dans la province du Haut-Katanga.
L’insécurité qui sévit depuis l’année 2019, à Lubumbashi, devrait faire l’affaire prioritaire du gouvernement central.

Malgré le passage des hautes autorités polico-administratives du pays au Haut-Katanga, dans le but de mettre un terme à la criminalité grandissante, l’affaire semble être, un an plus tard, l’apanage des pauvres autorités provinciales du Haut-Katanga qui continuent à se battre quasiment seules.

Un fait qui prouve noir sur blanc qu’il y a non assistance pour ne pas dire «sabotage» des efforts fournis par Wa Ndani et son équipe.
La réédition des attaques des miliciens Maï-Maï séparatistes « Bakata Katanga » en dit autant ou mieux plus.

Ce mouvement fortement essoufflé, comparativement au Nord-Katanga, entre 2013 et 2015, ou encore à Lubumbashi, et des tentatives de prise des symboles du pouvoir comme l’aéroport de Luano, à Lubumbashi, il y a 7 ans peut être neutralisé si volonté il y a dans un laps de temps.

Depuis 2017, année au cours de laquelle le chef de la milice rendait les armes auprès de l’armée congolaise, le mouvement Bakata Katanga s’est destructuré.
Apaisé, Gédéon Kyungu, a choisi la voix de raison créant même un parti Politique, MIRA.

Les Bakata Katanga ou action d’une main noire?

L’organisation assez lacunaire des éléments que les forces de sécurité ont capturés lors de la récente incursion tend aussi à confirmer l’idée d’un mouvement essoufflé. Même s’il réussit encore à mobiliser des jeunes, parmi les plus vulnérables en milieux ruraux. Ils sont arrivés, en effet, avec quelques armes automatiques comme les AK47, des calibres 12 ainsi que des armes blanches dont des machettes et des flèches.

Un tel armement ne saurait logiquement convaincre qu’on vienne dans une ville qui abrite le QG de commandement régional de l’armée. Même Gédéon Kyungu lui-même, pour peu qu’il comprenne ce que veut dire « faire face » à l’adversaire qui est une armée organisée, ne saurait assumer une telle témérité.
Si donc la piste d’un militantisme assumé des indépendantistes, qu’on connaît affaiblis ne tient pas la route, que se passe-t-il ? Plusieurs hypothèses restent possibles. Mais la plus plausible paraît bien celle des luttes internes au sein de l’actuelle coalition gouvernementale FCC-CACH.

Jacques Kyabula, cible des malfrats…

Au sein du FCC, le poste de gouverneur de province du Haut-Katanga séduit plusieurs personnes qui ne se jurent que sur la déstabilisation de Jacques Kyabula Katwe.
N’ayant rien à lui reprocher, ils préfèrent jeter les peaux de banane pour qu’il glisse, mais malheureusement pour eux, la population a déjà tissé un amour pour son gouverneur.

mugissent des ambitions que rarement des acteurs politiques prennent le courage d’exprimer.
Au lieu de chercher à ternir l’image du bâtisseur en voulant montrer que le gouverneur Jacques Kyabula ne gère pas bien, pour espérer le remplacer, action qu’ils ont échoué, ils devraient soutenir avec ferveur cet Homme de coeur.
Maintenant ils essaient avec les Bakata Katanga qu’ils connaissent pourtant bien eux-mêmes assure un membre du FCC ayant gardé l’anonymat.

L’incursion des miliciens Maï-Maï Bakata Katanga est donc un complot contre le gouverneur Kyabula.
« Ils viennent désorganiser la province », et la stratégie mécontente ceux qui analysent la situation de cette façon.

Une affaire, et pourtant nationale, négligée

Les ennemis du peuple Haut-Katangais, dans leur méchanceté sodomique, oublient que Jacques Kyabula Katwe est, malgré tout , concentré sur l’essentiel.

Nourrir la guerre au Haut-Katanga, capitale économique du pays, nuirait les multiples entreprises y installées avec comme conséquence priver l’Etat de précieux revenus.

nzadinews.net rédaction

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