La coupe du Congo est et demeure jusqu’à ce jour,la seule compétition nationales de la Rdc qu’organise chaque année et de manière régulière, la fédération de basket-ball du Congo,Febaco en sigle. Une compétition, qui,réunit les meilleurs clubs du pays classés premiers et deuxièmes au niveau des championnats locaux et provinciaux. Parmi ceux-ci, l’association sportive de basket-ball Terreur de Kinshasa.
Une équipe très en forme cette année et qui a échoué en finale de Kinshasa face à New Gen. Seulement pour cette 36 ème coupe du Congo, l’effectif a été renforcé avec un ivoirien,un béninois et j’en passe,des meilleurs alors à leurs postes.
Une bonne phase de groupes et un espoir de soulever le trophée au soir du 2 septembre, date de la clôture de cette édition. Malheureusement, il n’y aura ni l’or,ni non plus de l’argent pour Terreur,battue en demi-finale par Mazembe de Lubumbashi, dans un match de très haute facture et digne d’un match de demi-finale du tournoi national.
Une défaite de trop pour cette génération qui finalement parait maudite au regard de l’effectif et surtout du beau basket produit. En quarts de finale,c’est in-extremis que Terreur était venue à bout de vita club de Lubumbashi. Une victoire au forceps et qui est arrivée dans les ultimes secondes du match mais qui a aussi fatigué les protégés de Pierrot Ilunga Mwamba.
La fatigue palpable,les limites visibles
Après un quart difficile, place à une demi-finale contre Mazembe. Les choses sont allées trop vite certes,mais on croirait une année plus tôt, car,les deux équipes s’étaient rencontrées l’année dernière à cette même étape. Terreur avait alors barré la route d’une finale aux corbeaux lushois. Une finale perdue le lendemain face à Sctp Kinshasa. Coïncidence cette année, c’est le même adversaire en finale mais pas pour Terreur mais Mazembe qui a pris sa revanche sur Terreur,battue 78-74 dans un match époustouflant et digne d’une demi-finale de coupe du Congo. L’un alors,de plus beaux matches du tournoi.
Terreur est-elle maudite finalement?
Ça tape à l’œil ! Terreur avait le meilleur effectif probablement de ce tournoi dans la version masculine. De joueurs de qualité dans tous les compartiments et un bon staff technique composé du directeur technique national, Joachim Vale Mosengo,du sélectionneur adjoint,vainqueur de l’Afro CAN, Pierrot Ilunga Mwambe,Papy Basandio et Junior Maniayi. Bref,un staff très compact. Mais malgré tous ces staff et effectif, l’ASB Terreur n’y arrive toujours pas. Depuis son unique titre national remporté en 1992 à Kinshasa, ce club qui tire ses origines au quartier Immo Congo mieux connu sous le nom de quartier 20 mai dans la commune de kalamu est décidément malheureux,au mieux maudit car,actuellement,c’est l’un des clubs nantis de Kinshasa.
Où se trouverait le problème alors?
Difficile de dire exactement ce qui serait le vrai problème de cette équipe qui au finish s’est contentée du Bronze après sa victoire en match de classement contre Dcmp. Suffisant pour compenser les dépenses ou moyens investis pour cette saison? La réponse est non et cela sans gêne de le dire. Terreur devra donc patienter encore une année au minimum et pendant ce temps,le travail devra se poursuivre. Néanmoins,il faudrait arriver à conserver non seulement athlètes et staff technique, mais surtout convaincre les dirigeants actuels de continuer à engager des fonds pour l’encadrement de ce grand club du basket-ball kinois.
L’espoir permis pour 2020?
L’attente risque alors d’être longue pour Terreur car pendant ce temps,les autres clubs désillusionnés durant cette 36 ème édition parmi lesquels New Gen éliminée en quarts et Sctp kinshasa,corrigée en finale par Mazembe 84-59,reviendront avec beaucoup d’arguments la saison prochaine.
La page de la 36 ème édition est tournée et Terreur n’a pas soulevé le titre. Une attente qui s’éternise mais un espoir qui ne fera qu’accroître .Voir Terreur championne ce n’est pas aujourd’hui
JDM
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