Les éléments de l’armée ont torturé sans vergogne un chauffeur de moto taxi le jeudi 17 septembre devant un poste de contrôle militaire alors qu’il se rendait à Nyunzu centre.
Il en a fait les frais pour s’être offusqué contre le paiement d’une taxe, rendue obligatoire pour franchir la barrière (militaire).
Cette scène se joue dans la zone rurale de Benze, distant de 26 Km du territoire de Nyunzu .
La photo de la victime est devenue virale sur internet, et montre le corps du dénommé Banze Asumani qui porte plusieurs traces de tortures, lesquelles lui ont sûrement laissé le dos douloureux.
Ce passage à tabac a provoqué un tollé sur les médias sociaux.
Un internaute pense que cet incident devrait servir d’alarme sur le comportement odieux des militaires en milieu rural.
Et à un autre de marteler que cette situation est particulièrement insoutenable, tout en implorant l’implication à fond des autorités politico-militaires pour faire cesser des tels agissements qui ternissent l’image de l’armée congolaise.
« Il s’agit là d’une tracasserie qui ne dit pas son nom » lance un observateur, qui renchérit en disant que « les militaires ne doivent pas percevoir de l’argent, cela est tout à fait illégal ».
En clair, le gouverneur de province Zoé Kabila a officiellement annoncé il y a plus de 2 semaines son intension de supprimer les barrières (qui perçoivent) sur toute l’étendue de la province du Tanganyika.
Sur terrain, ce n’est pas le cas : plusieurs barrières continuent sont encore visibles.
À en croire une source crédible, il y a des barrières sur axe Bendera, Nyunzu, kabimba et Moba qui perçoivent l’argent.
Pour l’heure le motard préjudicié suit son traitement médical dans un centre hospitalier de Nyunzu.
Mais la grande question qui taraude les neurones est de savoir si la conscience militaire est – elle en train de s’évaporer?
Ildephonse wilondja/nzadinews.net
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