Double meurtre à Manono.
Deux corps privés de vie ont été découverts ce 23 janvier à deux endroits différents.
Le premier cadavre est celui d’un civil trouvé au marché central de la cité.
L’autre corps, identifié comme celui d’un agent de l’armée, a été trouvé au bloc bel air près du cimetière de l’État.
Selon l’abbé Moïse Kiluba, [coordonnateur de la société civile force vive de Manono] les deux victimes se seraient rendus coupables de vol.
Les deux victimes étaient tombées entre les mains d’une foule agressive qui les avait assassiné de sang-froid.
La société civile force vive trouve dans cet acte de justice populaire une réponse à l’inefficacité de la justice.
Depuis quelque temps, la population de Manono se déclare horrifiée de la gangrène de cas de vol dans la cité.
Toujours d’après l’informateur, la perpétration de plusieurs scénarios de braquage musclés et vols amène la communauté de Manono à se demander si le militaire qui doit sécuriser la population et ses biens devient voleur, que doit-elle faire pour protéger ses biens?.
Pour l’Abbé Moïse Kiluba, voir un militaire voler, c’est carrément une crise de la qualité morale.D’où son appel au gouvernement à revoir son système de sélection de personnes commises à la sécurisation du pays.
Ildephonse WILONDJA/ nzadinews.net
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