Tanganyika : LAMUKA accuse COJELTA d’atteinte aux libertés fondamentales.

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Des blessés, des actes de violences policières et gaz lacrymogène, c’est la résultante de la marche organisée par la plateforme politique LAMUKA à Kalemie, malgré l’interdiction des autorités locales.

Tout se passe le 13 juillet dernier. Plusieurs dizaines des militants de LAMUKA de la ville portuaire s’apprêtent à entamer la marche pour protester contre les propositions de lois MINAKU-SAKATA et l’entérinement de la désignation de Ronsard Ernest Malonda par l’Assemblée nationale comme président de la CENI.
Face à ce, un important dispositif sécuritaire bloque le passage. Des rixes, bousculades et des jets de pierres s’invitent à la marche
Les éléments de la Police nationale congolaise sont déployés aux endroits stratégiques de ville.
Tout attroupement subit systématiquement une répression musclée de la part des forces de l’ordre.

En appui aux policiers, et autres services de sécurité, des jeunes du PPRD sous le label du Collectif des Jeunes Leaders du Tanganyika, COJELTA, une bande de jeunes gens réputés dans la commission des actes barbares dans la ville de Kalemie estime Boniface Kabongo un des ténors de l’opposition dans la province du Tanganyika.

”Cest comme si le Tanganyika dévient un État dans l’État” ajoute-t-il.

Contactée, Nadine Katumbwe, présidente du COJELTA réfute toutes les accusations portées par Boniface Kabongo.
Elle regrette profondément ces allégations et pense que l’affaire devrait être réglée entre les leaders de confessions religieuses et la société civile.

Pour les autorités locales, l’interdiction opposée aux manifestants a pour soubassement l’État d’urgence.
Déjà la veille des messages allant dans ce sens étaient diffusé en boucle pour dissuader les militants de la plateforme LAMUKA.

Si vraiment l’État d’urgence était le mobile pour interdire cette marche de l’opposition, l’essai technique du bateau Amani qui a drainé beaucoup de monde n’aurait pas dû être ouvert au public pour la même raison.

Décrété le 10 mars dernier par le Président de la République, l’État d’urgence sanitaire a été violé à plusieurs reprises sur l’ensemble du territoire national.

Ildephonse WILONDJA/nzadinews.net

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