Le vent de grève frappe sérieusement, depuis l’avènement de Félix Antoine Tshisekedi, l’espace médiatique congolais.
De Kinshasa à Lubumbashi , des revendications ne font que pleuvoir dans le monde des médias quant au traitement des agents.
Le personnel des maisons de presse boude de travailler jusqu’à la prise en compte de leurs revendications.
Cette vague touche non seulement les maisons privées mais aussi la RTNC où les collaborateurs remerciés ont été dans la rue pour une marche.
La formule est presque la même pour tout le monde.
La grève commence par une marche pacifique, puis la lecture d’un mémo et le délai de son exécution suivi de la grève.
Le mémo des agents ( journalistes, techniciens, administratifs, etc.) ont tous comme requête :
1. La signature d’un contrat de travail ;
2. La prise en charge de soins médicaux ;
3. L’amélioration des conditions de travail et de l’outil de travail ;
4. L’installation des délégations syndicales ;
5. L’application du barème salarial ;
6. L’adaptation du cadre organique de leurs entreprises.
Chose étonnante, la plupart des chaînes ( RTVS1, Télé 50, Digital Congo, Héritage RT…) appartient aux dignitaires du régime sortant qui pourtant étaient censés défendre le respect des lois du pays.
Ceux-ci se sont transformés en colons exploitant des paisibles citoyens, patriotes de surcroît, qui ne savaient à quel Saint se vouer.
Ces réclamations ont l’air de revanche d’une classe longtemps opprimée à la recherche de la reconnaissance de ses droits bafoués.
Les responsables de ces chaînes propagandistes devront répondre aux revendications de leurs employés même par humanisme.
Quant aux autres, il est temps de se conformer avant que la peste de la grève ne les atteigne.
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