Les Kulunas ont de nouveau frappé au Q.11 à Ndjili
Morts et dégâts matériels important, une fois de plus, au quartier 11 à Ndjili, exploits au passif macabre des « Kulunas » samedi dernier. Une fois de trop! Les bilans est vraiment désastreux pour les victimes: un septuagénaire tué à la machette dans sa chambre à coucher, des boutiques et mini-shops saccagées et pillées, des biens et sacs d’argent volés!
Le groupe bien identifié des bandits à la solde de Nsimba Baminika, Kikanda Enoch, Kandolo Elie, Mangia Lupepe Jonathan et autres Yanga Lupinga Giscard alias Kadogo, Ekoloba alias Dieu, Londe Tekasala Moïse et Kiyamba Bob Bob a de nouveau semé la terreur et la désolation ayant provoqué mort d’hommes.
Ces inciviques qui viennent de s’illustrer de nouveau dans ce quartier avaient été pourtant arrêtés et transférés au parquet près le Tribunal de grande instance de Ndjili par le commandant Commissaire urbain Tshangu pour des faits analogues. C’était le 29 avril 2020, après avoir blessé des gens à la machette dans une bataille rangée sur l’avenue Dibatayi au Q. 11. Curieusement, ils ont repris le devant de la scène le samedi 09 mai dernier pour terroriser les quartiers 11 et 3 dans la commune de Ndjili en opérant au vu et au su de tout le monde. Ils ont récidivé le mercredi 13, au petit matin !
N’avait été l’arrivée de la police conduite par le capitaine Macaire Kasay du District, le bilan aurait été catastrophique.
Ainsi alertée et aorès avoir amené l’accalmie, la Police a constaté les dégâts et l’irréparable. Une enquête sommaire a révélé que ce sont les mêmes bandits connus, identifiés et arrêtés, avant d’être transférés au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ndjili, qui en étaient les auteurs.
Au regard de ce qui précède, les victimes se sont rendues compte que les problèmes se situent au niveau du Parquet et non de la Police. Car, depuis toujours, ce sont les mêmes bandits arrêtés, souvent de jeunes gens récidivistes, qui se retrouvent dans les mailles du filet de la Police de la Tshangu dirigée par le colonel Bienvenu.
C’est ici la pertinence de la question sur base de quels éléments ces inciviques se retrouvent en liberté aussitôt mis à la disposition du Parquet. Cette question vaut son pesant d’or étant donné qu’il est de notoriété publique que les bandits sous transfèrement au commandement provincial ne recouvrent pas la liberté. Le parquet serait-il responsable (ou complice) de cette situation? C’est la question que la population de la Tshangu se pose au regard de cette triste réalité funeste qui favorise la recrudescence du banditisme et de l’insécurité à la Tshangu pourtant maîtrisée par la Police. Ce, malgré la faiblesse de l’effectif.
Un magistrat ayant acquis l’anonymat nous a affirmé que ces bandits sont libérés faute de plaignants pour les charger. Surtout qu’ils sont le plus souvent des mineurs au moment des faits ayant entraîné leur arrestation. Par contre, un avocat contacté nous a révélé que les magistrats succomberaient souvent devant les espèces sonnantes et trébuchantes des parents des prévenus « Kukunas ». La liberté se négocierait au niveau parquet. Ce qui explique que les dossiers concernant les inciviques ne sont presque jamais transmis et fixés au niveau des tribunaux par les OMP. La libération se négocierait entre 1000 et 600 dollars Us au niveau du parquet.
Sada et Guylain, deux Kulunas au top aux quartiers 2 et 12
Dangereux Kulunas notoires ayant signé plusieurs exploits funestes aux quartiers II et XII, Sada et Guylain se sont fait de nouveau remarquer sinistrement le dimanche dernier en saccageant tout sur leur passage. Et pour cause !
Non contents de savoir qu’un Don Juan, étudiant à l’ISTA, domicilié au n° 6 bis de l’avenue Nseke I, Q.2, avait trouvé une dulcinée sur l’avenue Wamba au Q.12, leur fief. Les deux mécréants ci-devant cités ont levé une troupe, une escouade de Kulunas du Q. 12. Objectif, une expédition punitive contre l’impudent conquérant des cœurs.
Ce dimanche là, une trentaine de Kulunas réunis sur les rues Wamba, Losambo et Africain au Q. 12, mais aussi Akuta, au Q.2, armés de machettes et de gourdins déferlèrent sur l’avenue Nseke ( I et II), au Q. II.
Sur place, leur progression fut stoppée nette par les jeunes gens de la rue agressée. Ayant trouvé la résistance des jeunes gens armés de pierres, ils s’engouffrèrent dans la rue Nseke II pour entrer au n° 47 où ils mirent à sac toute la parcelle en blessant les gens trouvés sur place. Ils menacèrent même de mort les habitants qui durent leur salut à la fuite, in pedibus cum jambis salut à un fuga.
Même le costaud Edo Mata, maître des céans, voire son cousin Kiwina, avait fui pour alerter la Police de District dont l’arrivée a fait fuir les inciviques. Bilan : plusieurs blessés graves et le mur de clôture de la parcelle détruit.
L’excellent travail du commandant District Tshangu
Actuellement, malgré le travail colossal abattu par le Colonel Bienvenu, pour ne pas le citer faisant son travail avec conscience, avec son équipe, la Tshangu est loin d’envier les autres districts en tête de peloton du banditisme juvénile à la machette. Comme partout ailleurs, les vols, les viols et les pillages sont monnaie courante.
A Ndjili, Masina Pétro-Congo, Masina Pascal, Kimbanseke et autre Kingasani Mokali le plus souvent, au même moment, plusieurs coins sont en ébullition. Dès que les Kulunas de Masina attaquent, ceux de Ndjili, dans plusieurs quartiers, embrayent aussi.
Du coup, le District est submergé par des coups de fils de détresse appelant à l’aide. Le Commandant District, infatigable, accourt pour éteindre les feux. Pour, enfin, plus tard mettre au frais et hors d’état de nuire les inciviques préalablement identifiés qui, pour la plupart, sont des habitués des cachots du District.
Dès qu’ils sont arrêtés, ils sont verbalisés et transférés soit au parquet ou bien à l’IPKin. Avant la pandémie au coronavirus, certains transfèrements s’effectuaient à destination de l’Auditorat militaire Garnison de Ndjili. Ce, pour éviter leur libération. Car, aussitôt libres, ces bandits reviennent à leurs vieilles amours, le « kulunisme », pour voler, vandaliser et découper les gens à la machette, tel c’est le cas.
Autre fait curieux. Les Kulunas ont des informateurs autour du District pour SDF ignaler les sorties du Colonel. Cela se fait par téléphone.
« Poustoura » ou le vol à la moto au top
Une dame à fleur de l’âge est morte samedi dernier sur le boulevard Lumumba, aux environs du boulevard Kimbuta, sans savoir ce qui lui était arrivé. Elle marchait calmement le long de la route, lorsque, soudain, deux quidams sur une moto avaient tenté de lui arracher les cheveux croyant que c’était une perruque.
Surprise, la dame tomba et sa tête s’écrasa sur la chaussée. Elle en était morte sur le coup. Le motard est son passager s’enfuirent sans demander leur reste.
Ce sont des voleurs à la moto qu’on appelle « poustoura». Ils sont souvent à deux, le conducteur cible la victime et le passager arrache soit le sac ou bien la perruque. Et le tour est joué.
Devant la recrudescence du banditisme à la Tshangu, la volonté et la compétence du Colonel district ne suffisent pas. Il se pose un problème aussi bien d’effectif que de nombre de Sous/Ciat à augmenter.
Au Général Sylvano Kasongo, le sympathique et très efficace Commandant provincial d’y remédier.
C’est l’occasion de rappeler qu’il arrive le plus souvent que plus de quinze coins de la Tshangu soient attaqués au même moment par une quinzaine de groupes armés de machettes et des pierres. Ces groupes sont formés par 30 ou 50 jeunes gens drogués. Devant un Sous/Ciat faiblement défendu, ces enfants tarés s’attaquent au faible effectif de policiers.
Là où il n’y a pas de policiers, ils vandalisent tout et emportent ce qu’ils peuvent emporter. Ils frappent impitoyablement à la machette. Ils blessent les innocents, pillent les boutiques et s’enfuient avec leur butin avant d’être arrêtés le plus souvent par le commandant District. Car, il a fini par les connaître, par les identifier et par maîtriser leur modus operandi.
C’est pourquoi, il ne décolère pas en les traquant inlassablement et impitoyablement. Même s’il sait, en âme et conscience, qu’ils vont revenir et reprendre du service, après avoir été relaxés au niveau du parquet. Il y en a qui viennent au District, aussitôt libérés par le parquet, pour narguer les OPJ. Pour, dans les jours qui suivent, se retrouver en face des mêmes OPJ pour les mêmes chefs d’accusation. On en veut pour preuve, le cas de la bande à Nsimba Baminika, Kikanda Enoch, Kandolo Elie, Mangia Lupepe Jonathan et autres Yanga Lupinga Giscard alias Kadogo, Ekoloba alias Dieu, Londe Tekasala Moïse et Kiyamba Bob Bob auteurs des événements sanglants évoqués ci-haut au Q. 11 et 3 à Ndjili.
Marcel Kiadi / Nzasinews.net
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