Alors que la rue congolaise multipliait son inquiétude sur la réalisation des promesses de Félix Antoine Tshisekedi et que les réseaux sociaux amplifiaient les débats, la présidence de la République a attendu les heures tardives de la soirée du mercredi 13 mars 2019 pour faire pleuvoir une pluie de décisions.
Parmi les plus importantes lues sur la chaîne nationale nous retiendrons que :
– Le Directeur Général de l’ARTPC est suspendu pour malversations financières.
Une confirmation faite par Vital Kamerhe.
_ »Nous avons adressé une suspension au président de l’ARPTC Oscar MANIKUNDA. une mesure de suspension pour des faits de megestion et insubordination »_
– Le Directeur Général de la Société Congolaise des Transports et Ports et son adjoint sont suspendus de leurs fonctions.
Vital Kamerhe argumente la décision :
_ »Nous avons suspendu le directeur général (Daniel MUKOKO SAMBA)et son adjoint à cause des indices sérieux des actes de megestion. »_
Ils sont également mis à la disposition de la justice.
– Le ministre des affaires foncières est suspendu également, et ce après consultation du Premier ministre Bruno Tshibala Nsenze.
Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du chef de l’État, le confirme.
_ »Après discussion avec le premier ministre,le ministre des affaires foncières LUMEYHA DHU MALEGI est suspendu pour avoir pris des arrêtés en violation de la loi »._
Il est demandé à M. Lumeyha de présenter toutes les listes des personnes engagées sous son mandat pour raison d’audit.
Un effet d’annulation de ses engagements est en vue.
Au delà de toutes ces décisions, Lumeyha aura à répondre devant le procureur général de la République (PGR) près la cour de cassation insiste le directeur de cabinet du chef de l’État.
_ »J’ai envoyé une lettre au premier ministre au nom du Président de la République pour suspendre le ministre des affaires foncières LUMEYHA et que le procureur de la cour de cassation ouvre un dossier à sa charge »_
– Trois ordonnances accordant mesures de grâce individuelle notamment à Franck Diongo et Firmin Yangambi ont été signées.
Environ 700 détenus seront aussi libérés. Une libération qui est conditionnée.
Le commun des congolais attend voir lesdites décisions être appliquées question de se rassurer que l’état de droit est bel et bien en marche.
Junior Kazadi
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