La culture de démission, même en cas d’échec, n’est pas congolaise.
La notion du respect de la femme tant prônée par la culture africaine est rangée de nos jours par certains dans le tiroir des oubliettes.
Le discours du gouverneur Célestin Pande KAPOPO (CPK) devant les femmes leaders du Haut KATANGA le 5 mars dernier en est un exemple criant.
Touchées dans leur amour-propre, les femmes ,appuyées par les organes de Société Civile exigent le retrait pur et simple des propos anti-féministes et incitatifs aux crimes sexuels prononcés par le candidat Sénateur Kapopo.
Aussi, Kapopo devra présenter ses excuses publiques exigent les femmes lésées sous menace de porter plainte
aux instances judiciaires nationales et internationales.
Au-delà du manque de protection de la femme Haut-Katangaise contre le viol, le Gouverneur PANDE KAPOPO, a comme dans ses habitudes déplacé le langage à l’égard de celle-ci devant micro et caméras.
Et ce, après les avoir laissées attendre sous le soleil pendant plus de 3 heures.
L’attitude de Pande Kapopo, candidat Sénateur, devra interpeller les députés provinciaux électeurs question de le sanctionner d’ici une semaine lors des sénatoriales.
Une sanction qui retomberait aussi sur son protégé candidat gouverneur, Jacques Kyabula.
En rappel, la marche avait été interdite à la dernière minute par le maire de Lubumbashi mais les femmes avaient forcé la main.
Junior Kazadi
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