Pour mettre fin à la guerre dans l’Est du pays, Kinshasa connaît le mot de passe. C’est en gros la réponse de Paul Kagame à la question lui posée par la presse.
“…Aujourd’hui, la RDC doit décider de quelle manière elle veut gérer cette affaire. Certains proches de ces rebelles (M23) sont au gouvernement, à Kinshasa ou vivent en RDC” a lâché le président Rwandais.
Même si n’étant pas concerné de tout prêt sur la coalition FARDC-UPDF pour traquer les ADF, Paul Kagame dit avoir été informé un mois après.
Le président Rwandais affirme être en bonne relation avec Kinshasa et avoir déjà lancé les pourparlers à la quête des solutions sur la crise de leadership dans l’est de la RDC.
“…avant que l’intervention soit officialisée, nous étions nous-mêmes en discussion avec le gouvernement congolais, avec qui nous avons de bonnes relations de travail et avec qui nous cherchons encore des solutions pour régler les problèmes que nous posent certains groupes dans l’Est de la RD Congo” a expliqué le président Rwandais.
Étant des millions de fois cité dans l’affaire de l’est de la RDC, Paul Kagame se dit prêt à coopérer avec la RDC pour s’engager à fond et tirer le tout au clair.
“C’est justement parce que ces mouvements veulent déstabiliser notre pays que nos intérêts dans la région n’auraient pas dû être négligés. Car, si l’opération contre les ADF n’était pas correctement conduite, cela pourrait renforcer ces rébellions. Il doit y avoir davantage de discussions et de coopération” a-t-il souhaité.
Le chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi a de sa part changer d’abord la politique administrative dans l’est du pays en instaurant l’état de siège avant de faire appel aux troupes ougandaises pour traquer les ADF. Une strategie que le président Museveni avait largement critiqué.
OSK/nzadinews.net
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