NORD-KIVU/GÉNOCIDE DES NANDES A BENI : L’AUTODÉFENSE POPULAIRE, MOYEN DE LUTTE PAR EXCELLENCE.

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Tribune de la rédaction

Le massacre des Nandé au Nord-Kivu depuis plus de 6 ans est sans doute à considérer comme un génocide d’un peuple.
Cependant, la manière dont les autorités nationales et la communauté internationale s’y prennent est à dénoncer.
Toute personne avisée remarquerait cette indifférence à première vue.

Économiquement fort et nombreux au Nord-Kivu, ce peuple autochtone est victime de la jalousie des étrangers qui pensent qu’exterminer les Nande est le moyen le plus adéquat d’occuper le Nord Kivu.

Pour mettre fin à l’extermination de cette tribu commerçante, l’État devra songer à mettre sur pied une politique qui responsabilisera tout d’abord la population.
C’est ici qu’il y a lieu de renouveler l’idée des Forces d’Autodéfense Populaire (FAP) initiée par Mzee LD Kabila.
Ces FAP seront sous le commandement des FARDC.
Pour éviter toute infiltration, seul un fils du terroir bien identifié et recommandé par les chefs des terroirs n’y peut faire partie.

Aussi, le ministère de l’intérieur devrait travailler coude à coude avec celui de la défense en détectant et fusionnant tous les villages moins peuplés ayant moins de 500 familles.

Il en est également des travaux de champs qui devront se faire collectivement comme dans nos anciens villages.
Chaque famille devra élever au moins un Chien pour alerter des mouvements suspects de nuit.

Au-delà de toutes ces dispositions, il y a obligation de changer les méthodes de jugement pense Musaganya, un Nandé.

“Ceux qui tuent la population doivent être exécutés et non emprisonnés.Donc, il faut restaurer la pendaison pour tout Criminel.”

Joint par notre rédaction, le professeur Blaise Kakonko donne un canevas de solution.
Pour lui, l’état doit organiser des formations populaires des arts martiaux chaque soir dans chaque quartier pour tout le monde.
La délocalisation des bases militaires vers les frontières de l’Ouganda et du Rwanda d’abord et du Burundi, de la Zambie et de l’Angola ensuite reste un impératif.

Cet expert pense qu’il y a lieu que la Monusco parte vu que malgré qu’elle contrôle tous les mouvements et est en possession de toutes les informations, elle ne maîtrise pas de solution.

Pour ce faire, notre armée doit être dotée des chiens détecteurs, des armes Lazer capable de traquer la nuit avec précision, les moyens de communication modernes et des drones qui surveillent les frontières de Watsa dans le Haut-Uele jusqu’au lac Tanganyika dans le Sud Kivu.

Contrairement à Musaganya, il suggère quant à lui “La création du Tribunal Spécial pour juger les crimes commis en RDC.”

Ce génocide Nande est une preuve que nos services de renseignement, notre police et notre armée sont limités et doivent subir une retouche.

nzadinews.net rédaction

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