Les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) Kasaï-oriental étaient dans la rue ce mercredi 03 novembre 2021.
Selon leur memorandum adressé à la gouverneure ai Jeannette Longa, cette marche a été organisée pour dire non à l’exécution mitigée des travaux publics lancés à Mbuji-Mayi qui, selon eux, ne respectent pas l’environnement et entraînent les érosions ainsi que dénoncer l’inaction et l’indifférence totale du gouvernement provincial face à l’insécurité qui bat record dans la ville de Mbuji-mayi.
La même source indique que la Lucha dit exiger des explications claires et nettes sur les USD 14 millions décaissés pour le projet de construction, modernisation et réhabilitation des infrastructures scolaires et sanitaires à Mbuji-Mayi de deux écoles (Institut Kalenda Mudishi et EP du 4 janvier) et deux hopitaux (Kansele et Muya) par le FPI (Fond de promotion et de l’industrie).
En outre, la Lucha se dit inquiète du fait que les travaux qui ont été lancés par le gouvernement provincial, pour la réhabilitation des avenues sont aux arrêts, et pourtant la gouverneure ai avait affirmé avoir réalisé 20 millions de dollars durant ses 100 premiers jours
« Depuis le lancement des travaux de réhabilitation et construction des avenues Casop et Tshiatshiatshia dans la commune de Dibindi, le constat est amère et pourtant dans vos 100 premiers jours vous avez révélé avoir réalisé plus USD20 millions mais jusqu’alors la province est incapable de réaménager 1 seul km de route » ont-ils écrit dans cette correspondance.
Pour les marcheurs, le gouvernement devrait garder un œil sur les travaux du projet Tshilejelu exécutés à Mbuji-mayi,
« …Ce projet qui revêt un grand espoir pour la ville de Mbuji-mayi en la dotant de 25km des routes aspaltées se transforme aujourd’hui en moyen de création des érosions ce qui est le cas du canal érigé sur l’avenue Lusambu » renchérit ce mémo.
Léonard Luboya/nzadinews.net
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