L’habillement des jeunes filles devient de plus en plus insupportable à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, déplorent les observateurs.
Dans les églises , les universités et d’autres milieux publics sensés éduquer , il est difficile de jeter un coup d’œil sans être frappé d’une certaine indélicatesse qui se dégage par l’accoutrement des jeunes filles qui devient de plus en plus léger.
Un phénomène déjà décrié par le commun des mortels il y a si longtemps dans la ville qui ne continue qu’à prendre d’ampleur.
Jupe exposant
les parties intimes communément appelée « Molaso » en langue locale, pantalon serré , t-shirt décolleté qui laisse les seins dehors tel est le spectacle désolant qu’offre aujourd’hui l’univers d’habillement à Ekanga Ngenge.
Catherine Bompole, une femme de ménage a décrié la situation.
« Dans l’ancien temps, c’était difficile de voir une fille mal habillée. C’était plus la confection en pagne ou des longues robes ; mais aujourd’hui la mode a tout bouleversé. Or la fille doit garder son corps » s’inquiète t-elle.
Avant de préciser qu’il était difficile de distinguer une fille prostituée d’avec les autres étant donné qu’elles s’habillent de la même façon.
Les parents, les églises et les établissements universitaires doivent jouer leur rôle d’éducateur pour renverser cette nouvelle tendance d’accoutrement qui constitue l’une des causes de violence sexuelle ; car les hommes sont plus attirés par le physique de la femme.
Chançard Lofalo à Mbandaka/nzadinews.net
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