En date du 20 avril 2020, l’INRB comptabilisait 190 patients sur 350 en bonne évolution. Avec quelques 35 guéris. Trois semaines après, le nombre des malades dits en bonne évolution est passé de 190 à 682.
Le total cumulé de guéris a atteint le nombre de 136 soit un surplus de 101 guérisons en 21 jours. Si les patients en bonne évolution sont ceux «au bout de 10 à 14 jours d’isolement se sentent parfaitement bien», comme le confirmait le chef de la commission prise en charge des malades du COVID-19, le nombre des guéris devrait être plus élevé que des malades actifs.
Sur Top Congo FM, le professeur Jean-Marie Kayembe, chef de la prise en charge expliquait clairement que :
« Cela voudrait dire que les personnes qui ont été admises symptomatiques (fièvre, toux… et anorexie), au bout de 10 à 14 jours d’isolement, se sentent parfaitement bien. C’est celles-là qu’on appelle personnes en bonne évolution clinique».
Suivant cette logique et à comparer aux réalités sur terrain, tout laisse voir que ces cas qualifiés de «bonne évolution», ne guérissent pas directement après leur isolement. Malgré « qu’ils se sentent parfaitement bien ». Rien que pour les 190 patients en bonne évolution du 20 avril, la RDC devrait avoir plus de 120 cas guéris en 21 jours, sans compter ceux qui étaient en bonne évolution plusieurs jours avant.
Être en bonne évolution se veut donc cette phase qui précède la guérison. Et au Professeur Jean-Marie Kayembe de préciser que :
«Est déclarée guérie, la personne qui a présenté deux tests négatifs à au moins 48 heures d’intervalle».
Stéphie MUKINZI/nzadinews.net
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