Dans sa mise au point, après la menace du camp Katumbi de quitter la famille politique présidentielle si la loi Pululu-Tshiani est alignée pour le débat à l’assemblée nationale, le président de la chambre législative, Christophe Mbosso a recadré les choses tout en rappelant la mission de la chambre basse du parlement congolais.
“Nous, comme chambre législative, nous avons pour missions de voter les lois, contrôler l’action gouvernementale et représenter le Peuple. Dès lors, l’Assemblée nationale demeure le temple de la démocratie et le lieu par excellence du débat démocratique et républicain. Elle ne peut, à ce titre, museler l’expression de ses membres. En tant que représentation nationale, son rôle de légiférer nous impose de voter des lois qui concourent pleinement à la sauvegarde de l’unité nationale, à la consolidation de la paix, à la promotion du développement socio-économique ainsi qu’au rayonnement de notre pays, la République Démocratique du Congo,à travers le monde” , a-t-il expliqué.
Dans le même ordre d’idées, il a rappelé que la chambre basse demeure le temple de la démocratie.
“…ce serait dans le cadre du débat démocratique et républicain qui caractérise notre Chambre que les élus devraient s’interroger sur l’opportunité et le bien fondé d’une telle initiative. C’est dire que l’Assemblée nationale, en tant que Chambre législative et de représentation nationale, dans le respect de la procédure législative, se posera la question le moment venu sur l’utilité, l’opportunité et le bien fondé de cette initiative“, a-t-il argué.
Revenant sur cette question qui fait la Une de l’actualité depuis quelques jours, le président de l’Assemblée nationale, parlant au nom de son bureau veut rester légaliste sur cette proposition de loi sur la Congolité.
Selon lui, elle relève de la liberté d’expression garantie à tous les congolais, de surcroit à un Député national dans l’exercice normal ses fonctions parlementaires.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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