La montée en puissance du nombre des enfants de la rue développe une insécurité auprès de plusieurs likasiens qui se voient très limités dans leurs mouvements surtout au centre-ville.
La place du monument de la femme est l’un de leurs quartiers généraux.
A partir de là, ils colent les camions long châssis avec objectif d’ouvrir les caisses de provision des conducteurs pour leurs piquer des vivres.
L’autre coin à éviter dans les heures tardives est le rond-point situé à côté du marché de Likasi.
En ce lieu, ces enfants se comportant en délinquant, ravissent des biens et de l’argent aux passagers. Les grandes victimes sont surtout les femmes.
Des sources concordantes rapportent que la présence des chegués créent de plus en plus une psychose au centre-ville de Likasi et celà surtout la nuit.
Ne se sentant pas sécurisés, plusieurs jadovillois se prennent en charge.
« Quand on les rencontre la nuit, il faut être prêt à se défendre car ils sont munis parfois des armes blanches et sont prêts à tout pour vous ravir ce que vous avez sur vous. » raconte une habitante de Likasi.
« Ils tracassent dangereusement les étrangers et montent frauduleusement sur leurs camions pour prendre tout ce qu’ils y trouvent pour manger. » ajoute-elle.
Depuis un temps, les enfants de la rue sont redevenus de plus en plus nombreux sur la ville. Une réapparition qui inquiète la population de Likasi.
OSK/nzadinews.net
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