Kaniama Kasese : La mutuelle Mutombo Mukulu plaide pour la vente sur place des maïs produits

“Nous constatons avec amertume que la présence du Service Nationale ne bénéficie que très peu à la population locale.” peut-on lire dans cette correspondance.

En effet, “déjà dans tout le processus de formation et encadrement de la jeunesse, les populations locales ne sont concernés. Il note cependant que, la population de Kaniama composé à 95 % des agriculteurs ne se voit nullement pas accompagné par la présence du Service Nationale.” rajoute cette note.

Par ailleurs, Jesse Numbi félicite la bravoure du service national qui avait réussi à établir la paix contre les Kuluna qui avaient créés une panique au sein de la population,

“En effet vous vous souviendrez que plus de 2000 enfants dits de la rue “KULUNA” ont été envoyées dans le sites de Kasese créant la panique au sein de la communauté et des réactions ont surgi de partout désapprouvant cette décision. Nous saluons jusqu’à présent la discipline imposée depuis quelques mois et la production réalisé par le centre de Kasese. L’objectif du centre pilote étant d’inonder le marché national des produits alimentaires pour améliorer le vécu quotidien des Congolais.” a-t-il renchérit.

À noter que ce site, situé dans la province de Haut-Lomami, produit ou moins 5000 tonnes et ceux-ci ravaitallent les grandes villes comme Kinshasa, Kananga au Kasaï Central et Mbuji-Mayi au Kasaï-oriental, envue de lutter contre la crise alimentaire dans ces régions précitées.

Cependant le prix d’une mesurette de maïs s’est galopé sur place jusqu’à 1700CDF pour la semaine dernière, même prix qu’à Lubumbashi dans le Haut-Katanga. Tout porte à croire que cette hause est dûe à une carence qui précède la période de la moisson (en décembre).

Cependant le président de la Mutuelle Mutombo Mukulu fait quelques recommandations au gouvernement national.

“Il faut que le gouvernement finance suffisamment le Service Nationale afin de lui permettre à assurer aussi sa responsabilité sociétale, en l’occurrence l’encadrement des petits fermiers et la construction des infrastructures de bases utiles pour tous ( écoles, hôpitaux, routes, forage d’eaux. Pour finir nous sollicitons que le Service Nationale s’ouvre à une collaboration franche avec les forces vives de la société civile mais aussi avec les autorités coutumières de Kaniama” conclut-il.

Léonard Luboya/nzadinews.net

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