La baisse alarmante des recoltes cette année vient d’entraîner la hausse de prix des légumes dans le marché urbain de la Lukuga, à Kalemie au Tanganyika.
Les nombreux ménages au revenu précaire ne sont pas contents. Ils se plaignent constamment face au nouveau tarif des prix des produits alimentaires et surtout ceux d’origines végétales qui ont doublé voire triplé au marché de la Lukuga. Selon certains économistes, la révision à la hausse du tarif de légumes peut avoir des conséquences inquiétantes en créant une probable insécurité alimentaire.
Tenez, une botte de feuilles de manioc coûte entre 1000 à 1500 FC au lieu de 300 ou 500 FC. La botte de feuilles de courges se vend à 700 ou 500 FC contre 200 FC auparavant. Une tomate qui coûtait avant 100 Fc revient à 300 FC. Une botte de feuilles de patate douce s’achète à 1000 ou 500 FC contre 200 FC il y a de cela quelques temps.
Certaines vendeuses retrouvées dans ce marché déclarent que c’est pour la première fois que ces produits atteignent un tel niveau de flambée.
Pour eux, cette augmentation de prix est due à l’abondance de pluies saisonnières qui ont entrainé la baisse de récoltes.
Les pluies ont dévasté les plantations, en impactant négativement l’économie de la personne cultivatrice. Voilà qui pousse les marchandes de légumes à importer plus les produits des champs tanzaniens.
Chez les grossistes, un bidon de tomates tanzaniens se négocie à 80 000 voire 100 000 FC, contre 10000 ou 12000 FC le prix d’avant.
Ildephonse Wilondja / nzadinews.net
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