« Nous décidons de ne plus coopérer avec les autorités vu qu’ils n’écoutent pas les recommandations des structures de la société pour ramener la paix et la sécurité à l’est du pays » a crié à plein gosier une plateforme de débat pour le développement social.
Selon cette structure de la société civile, l’état de siège est loin d’être une solution au problème d’insécurité dans l’est du pays.
« La preuve est que les civils sont plus tués à Beni et en Ituri qu’avant l’État de siège. Ce samedi même Joël Musavuli journaliste a tué chez lui à Bunia vers 2h du matin. Sa femme, aussi blessée à la gorge, a succombé dans l’avant-midi. Ce qui donne le nombre de 3 journalistes tués en trois mois de l’État de siège dont 2 à Bunia et 1 dans le Rutshuru. » a t-elle décrié.
Pour cette structure, la paix s’en va du jour au jour depuis la mise en place de l’État de siège, laissant ainsi place a une crainte dans le chef de la population.
« L’espoir de paix pour Beni-Ituri diminue du jour au jour. L’annonce des convois sécurisés par Monusco-FARDC est un signe annonçant une longue nuit d’attente de l’espoir. Avec cette arrivée d’une force spéciale américaine au pays, l’expansion des ADF risque de prendre une autre tournure. » pense ce parlement de Goma.
« Le non vécu avant l’État de siège ne rassure plus. Plus de 500 morts en 3 mois, plusieurs défenseurs de droits de l’homme aux arrêts injustement dont Fiston Isambiro coordonnateur de Véranda Mutsanga qui croupit en prison à Beni pour avoir lutté contre l’injustice et les barrières illégales érigées en plein centre-ville de Beni pour rançonner les civils. C’est plus qu’un calvaire que traversent les Nord-Kivu et l’Ituri. » poursuit la réflexion.
A la place Véranda Mutsanga demande juste le bon traitement des éléments de l’armée de la République démocratique du Congo et que les députés ne doivent pas accepter de prolonger l’État de siège avec le risque d’être considérés comme complices.
nzadinews.net rédaction
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