Malgré les moyens que le gouvernement provincial a disponibilisé pour mettre fin à l’insécurité qui se vit dans le Haut-Katanga, Maxime Kabila estime que nous sommes loin de vivre la paix.
Pour cette analyste qui reconnaît le mérite de Jacques Kyabula Katwe et les efforts consentis pour mettre fin à cette situation qu’il a hérité dans cette partie du pays, certains acteurs constituent un blocage pour que la paix, gage du développement durable et de la cohésion sociale soit retrouvée.
« Le numéro un de la province, toujours proche et à l’écoute de la population a fini par remplacer le ministre de l’intérieur et sécurité qui était non seulement décrié mais désavoué par la population pour son inaction dans les foyers de l’insécurité à Lubumbashi en particulier et dans la province en général. Pour moi, le remaniement au ministère de l’intérieur est une bonne chose mais cela ne suffit pas pour mettre complètement fin au banditisme urbain à Lubumbashi, Kasumalesa, Likasi et partout où la population vit en insécurité dans la province du Haut-Katanga » a lâche Maxime Kabila.
La situation de l’insécurité n’est pas l’affaire du gouverneur seul mais elle appelle à l’union sacrée de tous. La franche collaboration entre les dirigeants et dirigés.
« Il faudrait associer le départ de tous les maires et bourgmestres actuels car ces derniers n’aident en rien le gouverneur de la province et ne facilitent pas la tâche à Jacques Kyabula Katwe dans la lutte contre l’insécurité » propose Maxime Kabila.
Plus que réaliste, il préfère que des nouvelles figures ayant la motivation de servir d’abord soient nommées pour épauler l’autorité provinciale dans la recherche de la paix tant attendue par la population du Haut-Katanga.
René Ntole/nzadinews.net
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