Haut-Katanga/Lubumbashi : L’ANADEC délogée par son bailleur pour insolvabilité.

Tout se paie ici bas dit-on.
Après avoir joué des sales tours à son créateur politique Christian Mwando et manqué du respect aux patriarches politiques Katangais, Charles Mwando Nsimba d’heureuse mémoire et Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Âgée Aje Matembo Toto est désormais poursuivi par son passé. Sorti de nulle part, son court passage à l’UNADEF constitue toute sa formation politique.
La loi du Karma est visible avec le début du retour de tout le mal qu’il a fait à ses frères du Katanga pour un positionnement politique.

A ce jour, l’ANADEC Haut-Katanga est passé de « SANS DOMICILE FIXE À SANS ABRI ».

Il est vrai que le malheur ne vient jamais seul.
Après avoir perdu ses cadres du parti à Lubumbashi, le siège du Parti ANADEC de Aggée Aje MATEMBO TOTO est désormais sur la rue.
La cause : les cadres partis du parti sont ceux-là qui s’acquitter de la paie du loyer sur l’avenue Kilela Balanda.

L’autorité morale du parti, Aggée Aje MATEMBO a toujours brillé dans l’insolvabilité.
Pour preuve, dans seulement 3 ans, le parti à changé 4 fois son siège. Déguerpi pour insolvabilité sur l’avenue Changalele au quartier Gambela, le siège avait été accueilli gracieusement sur l’avenue de la justice à Kimbwambwa, puis chassé peu après pour la même cause.
De là, l’ANADEC ira s’abriter sur l’avenue Kasavubu où elle partira en laissant une dette de neufs (9) mois de loyer, non payés jusqu’à ces jours.
C’est sur Kilela Balanda où le parti ira poser ses valises. Ici finalement comme ailleurs, le Bailleur vient de taper du point sur la table. Voyant les cadres qui soldaient le loyer quitter le parti et connaissant l’insolvabilité de Aggée MATEMBO, le bailleur a vu le mal de loin.

Une humiliation pour un parti dont l’autorité morale se dit défendre des valeurs mais prive, même à son parti, un domicile fixe à Lubumbashi. Alors qu’il était ministre et avec tous les moyens conséquents, MATEMBO n’a même pas de vrai jalon ou un siège social pour son parti dans la 2ème ville du pays.

Avec ça, il y a de quoi dire que le Raïs Yemeyi a réellement raison de chercher à rajeunir la classe politique et surtout de dire qu’il n’a pas 15 personnes en qui faire confiance.

Julien MUSENSE/nzadinews.net

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