Haut-Katanga/Insécurité à Lubumbashi : L’honorable Mulongo Coco-Jacques appelle à la retenue et dit non au tribalisme.

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La situation politique qui se vit à Lubumbashi suite à la marche organisée par quelques jeunes de Matshipisha, demandant la démission du gouverneur de province du Haut-Katanga et son ministre de l’intérieur, les deux n’étant pas en mesure de sécuriser la population et leurs biens, crée la haine tribale.
Cette initiative est à la base des messages qui défraient la polémique.
Consterné et touché par cette situation, l’honorable Mulongo Coco-Jacques, élu de Lubumbashi n’a pas gardé sa langue en poche et appelle les jeunes du Haut-Katanga, toute tendance confondue à la retenue et au calme.

« Nous sommes en démocratie et les marches pacifiques sont garanties par notre constitution. Une marche organisée par quelques jeunes ne peut pas faire l’objet d’une guerre civile entre deux peuples qui se respectent, ayant un ancêtre commun et condamné à vivre ensemble. La sécurité n’a pas de tribu, elle ne se négocie pas mais s’impose à tous. » a-t-il souligné à notre rédaction.

« J’en appelle à la responsabilité de tous et demande à l’autorité provinciale en tant que garant de la sécurité en province de multiplier des efforts qui sont déjà louables d’ailleurs pour que la population de notre province vive librement. » a-t-il ajouté.

L’honorable Coco Jacques Mulongo s’est aussi adressé aux services de sécurité qui doivent accompagner le gouvernement provincial.

« Aux services de sécurités d’accompagner l’exécutif provincial dans la recherche de la sécurité qui reste un facteur clé dans le développement de notre entité. »

Il a aussi condamné tout discours discriminatoire.

« Je condamne avec la dernière énergie tout message appelant à la haine tribale et demande à la jeunesse de la province de travailler en collaboration avec les autorités de la province afin de rétablir la paix et la sécurité, gage du bien-être social » » a renchéri l’honorable Mulongo Coco-Jacques, député national.

« Les bandits qui violent, tuent, volent ne choisissent pas de tribus et entrent partout sans distinction aucune et notre rôle reste celui d’accompagner les dirigeants afin de rétablir la paix et non semé la pagaille, la désolation en créant des divisions. » suggère l’homme épris de paix.

« L’heure est à l’unité et nos efforts devraient être conjugués pour que le Haut-Katanga et la ville de Lubumbashi, connue comme ville de la paix, retrouvent cette paix. » conclut-il.

René Ntole/nzadinews.net

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