Équateur : Guerre de leadership à la société civile, la coordination du cadre de concertation divisée en deux camps

Alors que les membres de la coordination du cadre de concertation de la société civile de la province de l’Équateur ont été déchus jeudi dernier , au cours d’une rencontre au Parc des jeunes , son président Fabien Mungunza qualifie le comité de crise d’illégal et contre les règlements qui les régissent.

Il a dit au cours d’une déclaration faite samedi 9 avril à leur siège, rejetant toutes les allégations mises à sa charge après s’être désavoué.
En l’en croire c’est lui le président de la SOCIPEQ et aucune autre personne n’a qualité de faire son office. Il a ajouté que le Président de REDIC, Guillaume Loleka, n’a jamais rejoint le cadre et ne s’y trouve que pour ses intérêts .

Il se dit consterné par le fait que certains membres ont été corrompus par le président Bongambo pour l’écarter et ne reconnaît pas son éviction.

“Deux ou trois personnes ne peuvent pas prendre des telles décisions au nom de la société civile.Ils sont corrompus” déclare-t-il.

De son côté Bernard Bongambo, actuel président du comité de crise de trois composantes de cadre du concertation à savoir la SOCIPEQ , la SOCICO et le REDIC , a avoué d’être frappé par la décision des membres qui les ont désavoués, dont lui-même est le premier vice-président du cadre et a déclaré que le comité déchu dirigé par Fabien Mungunza a été conflictuel et ne collabore pas avec les institutions provinciales. Chose qui bloque le processus de développement de la province avant d’indiquer que la société civile n’est pas un espace de vengeance moins encore de règlement de conflit.
Le président Munguza ne privilégie que ses intérêts personnels et le mandat de société civile n’est pas éternel.

Enfin, il a révélé que, le comité de crise va dans un bref délai présenter ses civilités auprès de tous les services de sécurité pour mettre fin à cette confusion.

Toutes les allégations mises à sa charge en indiquant que c’est depuis 2009 que le président Fabien Mongunza a pris ses fonctions et il ne veut plus entendre parler des élections au sein du cadre. Ils lui ont déjà retiré la confiance.

Chançard Lofalo/nzadinews.net

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