Dans la matinée du mardi dernier, la peur de lundi planait encore dans les artères de la commune.
La crainte est encore visible chez plusieurs marchands qui n’ont pas ouvert grandement les portails de leurs boutiques.
Craignant d’éventuelles manifestations des membres de l’UNAFEC supposés en colère depuis la mort de leurs leaders, les boutiques ferment les portes à leur passage. Même face à la JUNAFEC gentille cette fois, on panique.
» Normalement nous exposons nos marchandise à l’extérieur de la boutique.Cependant, nous ne le faisons pas depuis hier vu la fièvre qui règne ici, car la tension peut éclater à nnimporte quel moment de la journée » explique une vendeuse.
Sur les avenues du Marché et Basilique les trafics sont intenses.
Les activités ne sont pas paralysées contrairement à ce qui se disait ailleurs.
« Hier nous n’avons pas su travailler vu que la majorité de boutiques étaient fermées toute la journée.Mais aujourd’hui nous tentons quand même »* nous explique un agent des services publics.
Même si c’est pas comme d’habitude, les clients ont fréquenté leur marché et plusieurs ont effectué leurs courses en toute quiétude et parfois sans crainte d’être dérangés.
Depuis l’annonce du décès à l’étranger d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza Leader de l’UNAFEC, la population s’attend et craint des éventuelles violences.
Olivier King/nzadinews.net
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