C’est la question qui traverse en ce moment,tous les esprits des amoureux du basket-ball congolais. Une équipe nationale repêchée ou invitée mais qui clairement n’est pas prête à participer à ce tournoi qui démarre d’ici peu à Dakar,capitale Sénégalaise.
Après leur cuisant échec de Yaoundé aux éliminatoires zone 4,les léopards dames ont aux côtés des Kényanes, bénéficié de la Wild card de FIBA. Donc une invitation pour compléter la liste et porter à 12 le nombre de participants. Une véritable aubaine pour les fauves de la Rdc qui loin d’être meilleures,peuvent saisir cette opportunité pour faire mieux qu’il y a deux ans au Mali où, elles avaient été éliminées au premier tour.
Cependant,les choses sont toujours au point mort, une semaine jour pour jour après la décision de l’instance faîtière du basket-ball de repêcher les léopards. Pourquoi donc ce retard?S’interrogent les amoureux du basket mais plus particulièrement les proches du cercle de décideurs.
Il est difficile à l’heure qu’il est de donner les vraies raisons de ce retard. Mais en connaisseurs de la discipline et grâce à notre vécu au quotidien,le tâtonnement serait la cause principale. Tâtonnement dans le choix bien sûr,du staff technique mais surtout des athlètes.
Qui alors pour conduire la sélection?
Le terrain est vide donc,diminué à cause de la rareté de cadres techniques sur le marché. La carence est palpable et souvent,on prend les mêmes et on recommence malgré leurs résultats précédents. Donc aucune traçabilité dans la gestion des équipes nationales.
Depuis plus de trois ans,les plus réguliers sont: Papy Kiembe,Charly Buzangu,Agnès Mbudi,Joachim Vale Mosengo,Ade Koko et j’en passe.
Sont-ils les seuls à détenir le monopole?Ya-t-il mieux qu’eux?
Cette question est parfois tendancieuse mais parfois mal élucidée. La fédération fait toujours sa volonté,ignorant la réalité sur terrain. Actuellement,dans la logique des choses,l’idéal comme c’est le cas partout,serait de voir les dames conduire les équipes mais surtout les sélections féminines.
Fausse note,il n’existe aucun programme de formation ou d’encouragement de la dame à devenir entraîneur. On fait avec ce qu’il y a sur terrain. La présence souvent de Mbudi Agnès dans le staff reste sujet à des contestations régulières. Conséquence,son apport ne se fait pas trop sentir. Une présence souvent non justifiée car ne correspondant avec aucun rendement en club.
Le besoin se faisant sentir,il est plus que impérieux d’avoir un staff responsable,composé pour la circonstance des cadres adéquats. À même d’aider la sélection à réaliser des résultats escomptés. Sur terrain, quelques noms sont disponibles:Papy Kiembe,Ade Koko,Raven Mwimba,Pitchou Ndombele,Jean-Marie Ntangu,pour Kinshasa. Pour Lubumbashi,Manix Lolango,Doudou Tshimanga,Simplice Tshibangu(suspendu) est out.
Le Meilleur choix!
Sans fausse modestie de notre part,franchir le premier tour et surtout arriver dans le dernier carré relèverait d’un miracle. À la base,une préparation pas assurée et un temps très court pour une équipe sans repères. Qu’à cela ne tienne,le meilleur duo serait Papy Kiembe et Manix Lolango,tous deux,champions de leurs entités respectives, Kinshasa et Katanga avec respectivement,Vita club et Makomeno. C’est le seul capable en trois semaines,de donner une image reluisante à la sélection féminine de la République démocratique du Congo.
Notons que le gros du contingent des athlètes évoluant au pays, proviendrait du Katanga, d’autant que quelques internationales congolais ont renforcé durant le championnat provincial du Katanga, l’ASB MAKOMENO
JDM
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