Assasinat de Chebeya : Noël Tshiani demande la levée des immunités de Joseph Kabila cité à maintes reprises sur le dossier

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Alors que les audiences de manière foraine se poursuivent à la cour militaire de Ndolo à Kinshasa, plusieurs témoins comparaissent devant les juges pour apporter sa version sur le fait.
Les réactions sur ce double meurtre du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ne cessent d’alimenter la toile.

Mercredi 08 décembre, le même procès s’est déroulé à la même cour avec les nouveaux visages clés.

Plusieurs autres personnalités politiques sociales du pays réagissent par rapport à ce double meurtre, cette fois-ci, c’est le cas Noël Tshiani Muadiamvita, qui demande la comparution de l’ancien président congolais Joseph Kabila devant les juges pour se prononcer par rapport aux griefs chargés à son encontre conformément sur le dossier.

Sans épargné l’ancien président de la République et autorité morale du front commun pour le Congo ( FCC) cité à maintes reprises dans cette affaire, l’homme de père et de mère, a dans son tweet de ce jeudi 09 décembre demandé que l’époux de Olive Lembe ne doit plus être couvert de ses immunités parlementaires même s’il est sénateur à vie d’après la constitution du pays.

Noel Tshiani invite la chambre haute du parlement à lever sans incongruité les immunités parlementaires de Joseph Kabila

« Si Joseph Kabila a été cité comme le commanditaire du meurtre de Chebeya et Bazana, il faut que 1) le sénat lève ses immunités; 2) il comparaisse devant les juges; et 3) son cas serve de leçons pour les gouvernants et la population. La RDC ne doit pas être le refuge des criminels », a-t-il twitté.

Pour rappel, Floribert Chebeya et son collègue Fidèle Bazana sont morts assassinés le 02 juin 2010 à Kinshasa la capitale congolaise. Des menottes et signes de munitions ont été remarqués comme premiers indices.

Au-delà de ce meurtre, les premières personnalités politiques à être soupçonnées sont le général Numbi, Joseph Kabila ainsi que certains autres officiers de la police nationale congolaise.

Pour Paul Mwilambwe, ce défenseur des droits humains et son conducteur sont décédés à cause du rapport élaboré par la voix des sans voix (VSV) sur le massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo en 2008 dans la province du Kongo Central, Bas-Congo à l’époque.

Daniel Kambowa/nzadinews.net

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