Après l’arrestation de Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Matete pour corruption et détournement présumé dans le cadre des travaux de 100 jours, sa défense n’a cessé de multiplier des demandes de liberté provisoire.
La dernière en date est celle introduite le lundi 13 avril sur laquelle le Tribunal s’est prononcé ce mercredi 15 avril.
Pour le Tribunal, les indices de corruption qui pèsent sur le patron de l’UNC ne permettent pas d’obtenir une quelconque liberté provisoire.
Vital Kamerhe a été arrêté et transféré à la prison de Makala après l’avoir entendu pendant plus de 6 heures. Une arrestation qui s’est confirmée après la confrontation avec le Directeur Général de la RawBank dans la chambre foraine de la prison de Makala.
Si du côté de la Justice, la fuite de Directeur de cabinet est à craindre; du côté de sa défense, on parle plutôt d’un acharnement et d’un procès politique sur la personne de Vital Kamerhe.
Son avocat conseil estime que la décision de garder Vital Kamerhe en prison n’est pas motivée.
Il faut signaler que dans le cadre du même dossier, Monsieur Kingi Daniel Alias Massaro, invité par le procureur du même tribunal afin de répondre aux juges sur des questions du détournement de fonds et des deniers publics a préféré fuir, rendant ainsi l’équation difficile à son oncle.
René Ntole/nzadinews.net
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