Afrique : Détournements des deniers publics, un veritable fléau.

Par Gad MUKIAKO

L’enquête sur les détournements des fonds alloués au programme de 100 jours du Chef de l’État RD Congolais soulève des interrogations dans l’opinion.
Parmi ces questions figure de savoir pourquoi les biens publics font-ils souvent objet de détournement en Afrique?
De nombreux analystes y répondent en pointant du doigt les politiciens malveillants qui, selon eux, seraient à la base de ce dérapage.

Il est déplorable, affirme le politologue Koody KAMPEL, de constater que ce sont des hauts responsables qui confondent parfois leurs avoirs et ceux du trésor public. Il ne s’agit pas d’une confusion au sens strict du terme, précise-t-il, mais une malhonnêteté qui ne dit pas son nom.

Des affirmation partagées par les économistes bien connus.
Tenez! Une somme estimée à plusieurs milliards des dollars destinée à la caisse de l’État congolais s’évapore dans la nature chaque année ; s’il faut s’en tenir aux études menées récemment, par l’Université populaire initiée par Adolphe MUZITO (ancien premier ministre de la RDC).
Des réalités similaires sont également vécues dans d’autres pays de l’U.A.

Ces billets de banque finissent malheureusement leurs courses dans des comptes privés. Blanchiment d’argent. Oui! C’est cette pratique qui maintient les budgets annuels de la plupart des nations africaines à un niveau trop bas.
Cela appauvrie de plus en plus le continent noir.

Le comble, s’inquièt-on dans l’opinion, ce que les auteurs de ces vols à grande échelle soient les dirigeants cencés lutter contre la corruption et tous ses corollaires.

A cause de l’impunité observée, ils poursuivent leur magouille en toute liberté.
Pendant ce temps là, les populations africaines se retrouvent dans une sorte de prison à ciel ouvert, une pauvreté criante, entretenue par ses dirigeants (qui publiquement disent travailler pour le peuple alors qu’en pratique trime cette population dans la pauvreté).

Qu’est-ce qui anime ces Responsables pour agir avec une cruausité aussi extrême se demandent les observateurs.

« Après avoir amassé beaucoup d’argent, ils ne parviennent pas à investir dans leurs pays respectifs » déplore Me Orphée Mutombo.

« Au lieu de créer des emplois en mettant en place des entreprises, ils préfèrent loger ces fonds dans des banques étrangères ». se chagrine le juriste.

Beaucoup estiment que l’Afrique ne connaîtra jamais son vrai essor, aussi longtemps qu’il sera systématiquement pillé par ses propres dirigeants.
Il est temps d’instaurer la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

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