Le Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Gilbert Kankonde, à tête de la délégation d’enquête sur la situation sécuritaire du Grand Katanga, était le lundi 20 avril à la cité de la N’Sele pour présenter le rapport de leur mission à la Haute autorité du pays, commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise ( PNC), Félix Antoine Tshisekedi qui avait institué leur commission afin de tirer au clair la situation qui prévalait dans cette partie de la République.
Le taux de criminalité dans les grandes villes du Katanga, où des criminels opéraient sans être inquiété, défiant les patrouilles mixtes des agents de l’ordre FARDC-PNC était la grande inquiétude du chef de l’État.
En outre, les événements malheureux du 28 mars causés par les hommes de Gédéon Kyungu ont fait que la mission arrive sur terrain et en faire rapport au commandant suprême de nos forces armées et de la police nationale, a précisé le vice-premier ministre Gilbert Kankonde.
Pendant deux semaines, la commission a auditionné, écouté et recherché les causes de tous ces méfaits en vue de rétablir les responsabilités de tout un chacun.
S’agissant de l’acte posé par les adeptes du chef de la secte mystico-religieuse Bundu Dia Mayala, il l’a qualifié d’intolérance, car dit- il, il s’est permis de donner des ultimatums à l’État avec des revendications et velléités en demandant que tous les non originaires du Kongo central quittent « son territoire ».
Pour le VPM Gilbert Kankonde, de conclure sur ce point que Bundu Dia Mayala se met en marge de la loi et des principes sur lesquels est fondée notre République. Et là, l’État et les forces de l’ordre vont rétablir l’ordre républicain.
PP/nzadinews.net
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