KALEMIE : « On ne doit pas encourager ce qui nous divise » dixit Gédéon Kakudji.

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L’autorité urbaine Gédéon Kakudji en a gros sur le cœur.
Il est récemment monté au créneau pour indexer les agissements tribaux et des tendances xénophobes au Tanganyika. Un phénomène qui prend des proportions inquiétantes.
Certaines personnes ayant fait part de leur avis pensent même que ce tribalisme quotidien serait entretenu. Elles disent aussi que les jeunes sont à l’avant-garde de ça et qu’ils seraient manipulés.
L’information fait aussi part d’accusation : Les jeunes «originaires » de la province, pas tous, lanceraient une espèce de guéguerre contre les « non-originaires » au motif «qu’ils seraient venus ravir leurs postes… »

D’autres parlent d’une guerre devenue agaçante, car elle commence à s’afficher à ciel ouvert et sans aucun scrupule.
Si l’État et les autres acteurs du développement restent laxistes face à ça, le maire de la ville, lui, part en guerre contre cette attitude « égocentrique ».
Il en appelle aux bonnes valeurs morales.

Aux dernières nouvelles, un jeune homme qui se décrit comme le porte-voix des citoyens n’a pas échappé à une agression physique inouïe, couplée aux paroles hostiles sous prétexte qu’il n’est pas ressortissant du Tanganyika.
Une affaire qui a fait un buzz sur les réseaux sociaux. Cela, juste après que la victime ait posté sur internet les images de la scène.
Cependant, le 30 décembre dernier, la section des affaires civiles de la Monusco a invité autour d’une table la jeunesse.
Au centre de l’échange, la nouvelle résolution de la mission onusienne en RDC et le vivre ensemble : droit et liberté des citoyens.
Une occasion pour Gédéon Kakudji Kalama [hôte prestigieux de la rencontre] de raisonner les jeunes sur les retombées néfastes du régionalisme et du tribalisme.
« Les jeunes, vous devrez plutôt être compétitifs que plaintifs » a-t-il confié.
« Aussi longtemps qu’on ne mettra pas fin au tribalisme, au régionalisme, rien ne marchera. Nous sommes prédestinés à être une nation, une nation forte et puissante. Et si nous voulons devenir une nation puissante, nous devons oublier nos origines tribales » stipule monsieur le maire de Kalemie.

Ildephonse WILONDJA/nzadinews.net

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