« Le changement climatique et le développement de la République démocratique du Congo en général, de la province de l’Équateur en particulier ont été développés lors de cette conférence débat. Aujourd’hui le climat réchauffe à cause des activités anthropiques dont les pays industrialisés sont responsables, bien qu’il y ait les effets néfastes du changement climatique sur l’agriculture, les espèces animales végétales et notre vie. Cela a créé l’économie et des nouvelles opportunités a travers nos forêts » a déclaré le Professeur Joseph Mallasi Longunza, conseiller du ministre national de l’environnement et développement durable Ève Bazaiba en charge des questions liées au changement climatique.
Et d’ajouter que « les pays industrialisés ont jugé d’appliquer les résolutions prises dans l’accord de Paris signé en 2015 pour surbventionner les pays pauvres en vue de préserver leurs forêts. Cela va injecter les revenus à notre économie et accompagner le programme de développement local de 145 territoires initié par le président Félix-Antoine Tshisekedi et réduire l’exode rural » renchérit-il.
Il a en outre révélé qu’il y a une série d’activité et le mécanisme qui seront mis en place pour l’application du « principe pollueur payeur » pour que la République démocratique du Congo et la province de l’Équateur en particulier puissent bénéficier du service écosystémique qu’ils rendent à toute l’humanité, avant de revenir sur la bourse dénommée « Muana mayele » qu’il a lancé en faveur des étudiants des différents établissements d’enseignement supérieur et universitaire de Mbandaka.
Professeur Joseph Malassi est, à bâton rompu, revenu sur l’importance de l’apprentissage avec nos langues locales dans les universités utilisant le français comme langue de communication tout simplement et mettant un accent très particulier sur l’anglais comme langue la plus courante au monde.
La province de l’Equateur dispose d’énormes potentialités en forêts et les tourbières dans les territoires de Bikoro, Basankusu, Bomongo et tant d’autres y compris la ville de Mbandaka, les ressources naturelles indispensables dans la lutte contre le changement climatique selon les chercheurs.
Rappelons que cette conférence-débat s’est déroulée dans l’amphithéâtre de l’université de Mbandaka (Unimba) en présence de plusieurs autorités provinciales, les corps scientifique et académique et la communauté estudiantine de cette alma-mater.
Chançard Lofalo/nzadinews.net
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