Le territoire de Manono, confronté à une série d’attaques armées, vient de subir un autre revers.
Un conseil de sécurité restreint a d’urgence été convoqué pour tabler sur la situation qui gangrène cette cité de la province du Tanganyika.
Des bandits munis des fusils ont encore frappé. Ils se sont infiltrés dans le logis où résident les membres d’une firme chinoise la nuit de mardi à mercredi 24 Août entre 1 heure et 2 heures du matin, sous la menace des armes.
Les faits se sont déroulés dans le Quartier Soya sur la route Muyumba.
10.000 dollars américains ont été dérobés, 13 téléphones portables et 2 ordinaires emportés.
Pas d’intervention ni de l’armée ni de la police.
Pas de morts ni de blessés non plus. Aucune trace de braqueurs jusqu’à présent. L’administrateur du Territoire de Manono qui confirme l’information, a tenté d’alerter le commandant des FARDC cette nuit-là mais en vain.
La Situation semble largement dépasser les autorités des Manono, estime Abbé Moise Kiluba, le coordonnateur de la société civile forces vives (de Manono). Ces faits « ahurissants » qui se produisent presqu’en « boucle », suscite la colère de la société civile qui ne s’est pas empêchée de pointer du doigt accusateur Julie Ngungwa Mwayuma, gouverneure de province.
Certaines organisations qui militent pour les droits Humains dans ce coin pointent son laxisme (supposé) face à la situation de Manono qui dégringole de plus en plus ; surtout l’absence de feedback face au récent mémorandum de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
Dans ce document la FEC déplore l’explosion de l’insécurité et exige le changement du corps dirigeant de cette cité.
«On voit que Manono n’est pas administré. C’est comme un autre coin qui n’appartient pas à la province du Tanganyika. La gouverneure n’envoie même pas de délégation de ce côté-ci pour les enquêtes. Manono est abandonné.»
Rédaction
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