Par un coup de bâton magique, les membres de la société civile Haut-Katanga se sont retrouvés à la porte depuis le mercredi 25 Mai.
La société civile du Haut-Katanga n’a désormais plus d’adresse, elle est sur la rue.
Tous les effets ont été mis dehors de manière déplorable par les éléments de la police.
Le président de la société civile Haut -katanga Maître Ghislain Kalwa se dit extrêmement choqué et indigné de cet acte vu que la maison appartient à l’état.
«Jusqu’à l’instant où je vous parle, c’est une maison qui est répertoriée par les immeubles de l’État. Alors nous sommes très surpris qu’aujourd’hui on puisse nous déguerpir et grave, sans aucune procédure respectable. » s’est-il étonné.
Pour lui, il est question de parler d’une grave violation de l’état de droit que promet le président de la République Démocratique du Congo.
« On est surpris de ça et nous disons que c’est une violation flagrante d’un état des droits et c’est comme ça que vous nous trouvez ici »
Vu les procédures effectuées pour avoir cette maison , la société civile dit n’avoir pas dit son dernier mot.
« Ce qui est grave, on nous fait partir comme des enfants …nous n’allons pas quitter ici, s’il faut nous arrêter, on viendra nous arrêter. » a-t-il insisté.
Au non de toute la société civile Haut-Katanga, le président exige que justice soit rendu.
« Nous sommes-là jusqu’à ce qu’on nous rétablisse dans nos droits. Mais du coup, sans aucune notification, on envoie des gens pour nous déguerpir. Nous disons, tout celui qui est derrière ça, va payer le prix », a-t-il martelé.
Les éléments de la police qu’a envoyé le parquet de Lubumbashi ont mis arrêté un membre du cadre de concertation parce qu’il leur a demandé un document de déguerpissement.
Le bureau de la société civile est situé sur le boulevard Kasavubu dans la commune de Lubumbashi.
Olivier King/nzadinews.net
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