Albert Yuma Mulimbi, tout puissant président du patronat congolais (FEC) et présidents des conseils d’administration de la Gecamines et de la banque centrale, sera vraissemblablemen le futur Premier ministre de la RDC, selon l’interprétation déductive de l’accord de coalition gouvernementale FCC-CACH, qu’a consulté 7SUR7. CD.
L’accord prévoit dans l’un de ses articles que le ”Premier ministre sera issu de la société civile”.
Une clause taillée sur mesure pour Albert Yuma Mulimbi en sa qualité de président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), selon plusieurs observateurs interrogés par 7SUR7.CD.
Yuma a été parmi les premières personnalités à féliciter le 25 janvier 2019 le nouveau président de la République Félix Tshisekedi dans un communiqué lu sur les antennes de la RTNC au lendemain de son investiture.
Il a réitéré le 29 janvier 2019 ses félicitations au nouveau chef de l’État et a rendu un vibrant hommage à l’ex président Joseph Kabila lors de la cérémonie de présentation entre opérateurs économiques. Des détails qui ne trompent pas, selon plusieurs analystes.
Lors de cette cérémonie, Yuma a déroulé un véritable programme gouvernementalbsur comment créer la richesse. La seule chose qui manquait à cette démonstration c’était un chronogramme et un budget.
Yuma est parmi les fidèles des fidèles du président de la République. Il fait partie du premier cercle de Joseph Kabila, autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC).
Il a soutenu vigoureusement tous ses choix politiques et économiques, à l’exception de celui d’ Augustin Matata Ponyo, ex premier ministre de 2012 à 2016, avec qui les rapport sont exécrables.
Originaire de l’ex Katanga, précisément dans le Tanganyka, province d’origine de l’ex président Kabila, Yuma est l’un des artisans de la révision du code minier.
Son expertise sur les questions économiques est reconnue unanimement. Il connaît les potentialités de l’économie congolaise et ses goulots d’étranglement.
C’est aussi un homme à poigne qui sait faire preuve d’autorité.
Albert Yuma est aussi en croisade contre les ONGs internationales. Il répète qu’il n’a pas des comptes à leur rendre car redevable uniquement devant les congolais, propriétaire de leurs ressources naturelles.
Toutes ces qualités font qu’il a devancé Henri Mova Sakani, un autre leader Katangais, dans la course pour occuper le deuxième fauteuil le plus important après celui de président de la République.
La nomination du chef du gouvernement devrait intervenir bientôt par le président de la République.
Selon un source proche de la présidence, Félix Tshisekedi veut aller vite.
D’où l’escamotage de l’étape de la nomination d’un informateur pour identifier la majorité parlementaire de laquelle sera issue le futur Premier ministre.
Vital Kamerhe, Premier ministre selon l’accord de Nairobi entre UDPS et UNC, restera au poste clé de directeur de cabinet du président de la République.
Une adaptation à la configuration politique actuelle qui donne au FCC la majorité absolue au parlement. Chose que CACH n’a pu réaliser.
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