La journée mondiale de la population célébrée 11 juillet met les droits et les choix de l’adolescente en l’honneur.
« Les droits et les choix sont la réponse : en cas d’augmentation ou de la diminution temporaire des naissances, influencer sur les taux de fécondité ne peut se faire qu’en accordant la priorité à la santé et aux droits de reproduction », est le thème exploité cette année.
Prenant la parole, le chef de bureau de Fonds des Nations unies pour la population (l’UNFPA) Victor AKOPA a indiqué qu’une adolescente impliquée dans la prise de décision la concernant a la facilité de réussir.
Par contre, poursuit-il, quand une adolescente est exclue des décisions concernant son éducation, sa santé, son travail ou même sa situation matrimoniale, elle peut ne jamais réaliser pleinement son potentiel ni devenir une force positive en faveur
de la transformation dans son foyer, sa communauté et sa nation.
L’UNFPA appelle le gouvernement congolais à plus d’investissements pour les droits et des choix qui demeure étroitement lié à la réalisation de dividende démographique en dépit de la pandémie de covid-19.
Pour le professeur Jacques B.O de l’Université de Kinshasa, qui a parlé sur l’impact du covid-19 sur la fécondité et l’accès aux services de santé sexuelle et reproduction en République démocratique du congo, il conclut en disant que la relation entre la covid-19 et la fécondité est complexe car l’impact peut dépendre des pays, du lieu de résistance et des caractéristiques individuelles.
Représentant le ministre du plan, le vice-ministre Crispin Mbadu Panzu a dans son discours affirmé l’engagement du gouvernement congolais à soutenir la lutte contre la pauvreté et la faim en annonçant également le lancement par le président de la république de la campagne nationale de la tolérance zéro contre la violation basée sur le genre y compris les questions liées aux abus sexuelles.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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