37 champs agricoles des particuliers ont été rasés au courant de cette semaine par l’entreprise chinoise GLC (Great Lake cimentery) à Kabimba. D’après le patron de cette entreprise, ces champs seraient labourés dans le domaine privé de son usine. Et pour justifier son agissement , l’entreprise invoque le prétexte d’être à la recherche (de la terre) de latérite pour relancer la production du ciment d’ici juillet.
Selon certaines indiscrétions, les chinois se sont juste retranchés derrière ce faux prétexte pour y mettre leurs propres plantations. Les paysans crient à l’accaparement des terres agricoles sans compensation.
Ces derniers ont intensifié leurs plaintes au sujet des agissements des responsables de l’usine chinoise GLC.
Ils disent entre autre chose que GLC a causé une situation humanitaire catastrophique à Kabimba, en faisant déguerpir de ses maisons les familles des ex-ouvriers de l’usine Interlac, dont elle s’est rendu acquéreur.
Saisi de la situation, l’administrateur du territoire Bernard Bokalanganya deplore le non-respect procédural par les responsables de cette usine. Il demande en effet à l’usine de surseoir les travaux (dans les champs), en attendant d’évaluer les pertes causées.
« En cette matière, la procédure n’a pas été suivie. Notre action était de suspendre tous ces travaux et de commencer à suivre la procédure. Si c’est votre concession qui a été abandonnée et que vous voulez reprendre, il faut revenir à l’Etat. J’ai fait descendre les inspecteurs sur le lieu pour voir la quantité et la grandeur de plantes dévastées, ils vont dédommager les paysans avant de continuer leur travail.» déclare l’administrateur du territoire de Kalemie, Bernard Bokalanganya.
Ildephonse Wilondja/ nzadiews.net
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