Depuis le début du mois de mars 2019, la ville de Lubumbashi est confrontée à plusieurs cas de banditisme nourris par les hommes non autrement identifiés mais opérant en tenue militaire et de la police.
Presque toutes les 7 communes qui composent la ville cuprifère sont touchées par cette sale besogne.
De la commune Kenya, Katuba, Lubumbashi, Kampemba jusqu’à la commune annexe en passant par la Rwashi, le constat est amer.
Les hors la loi ciblent au moins une vingtaine de maisons pour y opérer en utilisant tous les moyens illégaux possibles et toutes les techniques inhumaines afin d’arriver à bout de leur mission.
A chaque passage, ils exigent des grosses sommes d’argent aux victimes, des téléphones mobiles, des télévisions plasma et autres biens de valeur faute de quoi celui qui s’interpose est achevé sur le champ.
Cas de ce jeune homme Christian NGOY d’une vingtaine d’âge révolu, abattu dans la nuit du samedi dernier par une bande des malfrats dans la commune de Kampemba après avoir rejeté toutes les exigences de ces bourreaux.
Comme si celà ne suffisait pas, ces ennemis de la paix ont promis de revenir dans le quartier à quiconque si jamais le cadavre de ce pauvre garçon est mis en terre.
Indisposés par ces lourdes menaces, les habitants de cette commune ont décidé de rencontrer le gouverneur du Haut-Katanga Célestin PANDE KAPOPO pour d’éventuelles pistes de solutions, surtout pour leur totale sécurité.
Ayant bien écouté les doléances, l’autorité provinciale au côté du maire de Lubumbashi, a promis son implication à mobiliser toutes les forces pour y arriver.
Séance tenante, la police a été instruite pour accomplir sa mission régalienne celle de protéger la population et les biens.
Dédé NGANDU
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