La menace des troupes zambiennes sur la RDC n’est pas encore réprimée.
Selon une source crédible, ces militaires étrangers sont positionnés dans le village kapanga, situé à 4 Km de Kalubamba dans le territoire de Moba,au Tanganyika.
Ce mouvement de Kalubamba à Kapanga a été observé après que le gouvernement congolais ait saisi la SADC (communauté de développement de l’Afrique Australe).
Le ministre de la défense et anciens combattants, Aimé Ngoy Mukena, en tournée d’inspection des troupes à l’est, est arrivé lundi 28 septembre à Kalemie, dans le Tanganyika. Il s’est entretenu dans les heures vespérales avec le gouverneur Zoé Kabila Mwanzambala.
A en croire la presse du gouvernorat, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon sur la question fondamentale de la sécurité.
Et, le lendemain (29 septembre), Aimé Ngoy Mukena, a mis le cap vers Muliro, dans le territoire de Moba, un des points névralgiques de la RDC.
Avant l’étape du Tanganyika, le ministre de la défense a fait Bunia (en Ituri), Beni ( Nord-Kivu), puis Minembwe (Sud-Kivu) pour la même mission.
Certes, le groupement Muliro (dans les villages Kibanga et Kalubamba), a fait objet d’agression étrangère depuis le 20 mars dernier. L’armée de la Zambie, l’une des plus solides alliées de la RDC, a traversé la frontière.
Cette invasion armée bien ciblée sur le sol congolais a pourri la situation humanitaire de ce côté-là. Selon différents témoignages, il y a eu des attaques des civils et des pillages perpétrés par ces étrangers.
La Zambie avait envoyé des hélicoptères armés en RDC pour mener des bombardements intensifs (ou presque).
Les deux pays avaient entamé des activités diplomatique pour résoudre cette enigme.
Mais hélas, la 10ème session de la commission permanente mixte de la défense et sécurité congolo-zambienne tenue en date du 10 au 14 août à Lubumbashi, n’a accouché que d’une souris.
On se souvient bien comme si c’etait hier que la délégation du Tanganyika conduite par Sieur Zoé Kabila, gouverneur, a piqué une crise de nerfs et a quitté la salle. Prenant prétexte que le camp opposé reste renfermé dans sa bulle défensive. Par dessus le marché, il n’admet pas une quelconque occupation. Selon les zambiens, ils auraient eu un déploiement des troupes le long de leurs propres limites territoriales, pour des raisons purement sécuritaires.
Ainsi, le Tanganyika les ont accusés de minimiser la situation, préférant parler d’un simple incident frontalier.
Et la petite phrase de la « victoire diplomatique », annoncée avec fracas médiatique, n’était qu’une hallucination de la part du camp congolais. Après de longues négociations foireuses, l’opinion se pose bien la question sur la carte à jouer qui reste entre les mains de Kinshasa, dans cette partie de jeu de poker pour éliminer l’intrusion.
Wait and see…
Ildéphonse Wilondja/nzadinews.net
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