La situation sécuritaire à Lubumbashi et dans Haut-Katanga est de plus en plus préoccupante.
Assassinats, viols, vols, braquages, enlèvements, attaques des changeurs de monnaie…c’est l’essentiel des modes opératoires des auteurs de l’insécurité.
Les chiffres avancés ce mercredi 26 août 2020, lors de la présentation du rapport semestriel de sécurité dans le Haut-Katanga sont inquiétants. Les indicateurs sécuritaires sont carrément au rouge.
Selon Bertin Tshoz, responsable de la thématique sécurité, 3459 cas de vol ont été enregistrés pour les 6 premiers mois de l’année 2020. En moyenne 576,5 cas de vol par mois ou 19,21 par jour.
Au banc des accusés, militaires et policiers sont impliqués dans 75% de cas, les civils dans 20% et les enfants en ruptures familiales dans 5%.
62 décès ont été répertoriés en 6 mois. La commune Annexe est réputée criminogène pour avoir enregistré à elle seule plus 90% de cas d’insécurité soit 50 cas sur 62.
Au chapitre des viols, 1009 cas on été répertoriés, dont 421 lors d’attaques à main armés.
Les braquages sont l’un de modus operandi des bandits. Les stations services, épiceries, agences de transfert, maisons d’habitation ont été la cible. Les enlèvements et les attaques des changeurs de monnaie également.
Les responsables de l’armée et de la police présents à cette séance n’ont pas du tout réfuté le rapport. Ils proposent par contre la mutualisation des efforts pour la diminution de l’insécurité.
Armée, police, maisons de presse, société civile, acteurs politiques, population sont tous appelés à mettre la main à la pâte pour lutter efficacement contre ce désormais fléau qui se normalise peu à peu.
Signalons que le gouvernement provincial du Haut-Katanga ne cesse de fournir les efforts pour rétablir la sécurité en fournissant moyens financiers et logistique à l’armée et police accusés de ces déboires.
nzadinews.net rédaction
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