Multiplicité des marches : Les acteurs politiques congolais à la base du non-respect des mesures de lutte.

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Kinshasa, Lubumbashi et Goma sont connus comme étant les grands foyers des protestataires en République Démocratique du Congo.
En cette période caractérisée par des fortes tensions politiques dues à une immaturité des politiciens belliqueux et soucieux de leurs intérêts que ceux communautaires, les demandes des marches de soutien ou protestation sont légions dans les villes précitées.

Alors que la COVID-19 fait rage et que l’état d’urgence sanitaire est décrété sur toute l’étendue de la République, les politiques s’évertuent à transcender les mesures du chef de l’État en organisant lesdites marches.

A Kinshasa, FCC, CACH, LAMUKA, Société Civile veulent tous marcher ce jeudi 9 Juillet contre et pour la désignation de Malonda Ngimbi Ronsard.
A Lubumbashi, CACH, société civile et Lamuka sollicitent pour le 9 et le 13 juillet.

La blague c’est qu’à chaque marche ou revendication, au nœud du problème un intérêt malin d’un camp politique, soutenu par l’assemblée nationale, pour lequel la population ne se retrouve pas.

Avec une assemblée nationale partisane, les partis politiques se confondent ainsi aux mouvements politiques. Une preuve que les politiciens congolais de nos jours sont identiques à ceux des années 1960. La classe politique congolaise est une race qui n’évolue pas.
Si en plein état d’urgence, il y a sollicitation d’une marche, l’inconscience a donc atteint son paroxysme dans le chef de nos politiciens qui considèrent la COVID-19 pour un leurre.
Un danger pour la pauvre population et le pays…

Eltshi Bwanga/nzadinews.net

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