François Luhunga, coordonnateur de la société civile force vive de Nyunzu est toujours dans sa cachette. Il serait recherché par les services de sécurité pour avoir outragé le nom du gouverneur et orchestré les journées villes mortes à Nyunzu.
Son secrétaire serait aussi en détention, selon une source qui requiert l’anonymat.
À Nyunzu, les activités étaient paralysées pendant quelques jours, en guise de protestation des déboires sécuritaires.
Il faudra noter que c’est d’abord l’enlèvement ce 16 janvier du chef Mukimbo, puis l’annonce officielle de sa mort qui a remué la terre dans ce territoire. Une mort tragique par mutilation.
Les bouts de parties de son corps ont été retrouvés par les proches.
Son kidnapping s’est déroulé dans son village Mwandwe dans le secteur Sud-Lukuga, situé à 60km de Nyunzu Centre.
Selon un informateur anonyme, ses bourreaux seraient de twas affiliés à Nyumbaisha Mukalay,un des leaders de la tribu.
En outre, l’incursion a provoqué un mouvement de déplacement massif des paysans ce 18 janvier. Plusieurs villages se vident de ses occupants qui craignent des représailles. le territoire de Nyunzu ne va pas pour le mieux ce dernier temps.
La population dénonce la résurgence de la criminalité qui est en train d’atteindre son pic.
Selon une source locale, la partie centre du territoire de Nyunzu est calme alors que les communautés rurales en bavent.
Ces communautés, qui, du reste portent le stigmate psychologique et physique du conflit tribaloethnique d’entre 2017-2018.
Dernièrement le village Kandolo [situé dans le secteur nord Lukuga] a été aussi le théâtre d’une attaque farouche menée par une colonne de réfractaires présumés twas.
Ildephonse WILONDJA/ nzadinews.net
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