Le meurtre à Uvira d’un jeune avocat dénommé Rodrigue Haramba, 32 ans d’âge, vient de susciter un mouvement de protestation dans la ville ce jeudi 13 mai.
Ce juriste a été assassiné froidement par balle, la nuit du mercredi 12 mai au jeudi 13 mai, par un officier des FARDC en état d’ébriété.
Les activités ont été paralysées dans la ville. Les boutiques et magasins sont restés fermés toute la journée à cause du mouvement trouble. Les élèves ont été retournés à la maison.
Des barricades étaient visibles sur la route principale. Les manifestants surexcités ont incendié un poste de police et une jeep des forces de maintien de l’ordre public.
De surcroît, les défenseurs judiciaires d’Uvira ont battu le pavé jusqu’au parquet de grande instance, pour réclamer l’ouverture d’un procès, contre ce militaire qui a ôté une vie, en tirant sur la victime à bout portant.
Comment en est-on arrivé là ?
La nuit du 12 mai, le major Kapembu Jean-Pierre avait une discussion très disputée avec une femme, alors qu’ils revenaient ensemble d’une boîte de nuit. Leur discussion a dégénéré en violence physique. Quand la femme a crié à l’aide, l’avocat et son frère sont sortis pour secourir la femme en difficulté. Soudain, alertée, une patrouille nocturne constituée des policiers est arrivée sur lieu et les a tous embarqué vers le commissariat.
L’infraction de meurtre a été commise dans le cachot dénommé Mbwa mabe, « chien méchant» lingala.
Le tireur s’est emparé du fusil du gardien et a tiré sur le jeune avocat.
Ildephonse Wilondja/ nzadinews.net
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