Sénat/ Dossier : Thambwe Mwamba, bon élève de Donald Trump, obligé à présenter ses excuses à Goya Kitenge.

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La réaction du président du Sénat congolais Alexis Thambwe Mwamba, en direct sur les antennes de la RTNC lors de la plénière du 30 avril dernier, face à la sénatrice Bijoux Goya Kitenge continue à faire la une des médias congolais.

Les médias traditionnels comme ceux sociaux ne cessent d’en parler chacun selon son angle.

La majorité des congolais semble condamné l’ancien homme fort et chef rebelle du RCD Goma.

Pour Mokongi Joseph-D, un analyste privé, “Ce spectacle de grand déballage auquel se livre le Président du senatrdc ne l’honore nullument. Une lettre officielle lui est adressée à laquelle il devait répondre, autant sur la forme que sur le fond, le plus officiellement possible. Ce dérapage verbal est un mauvais signe.”

La réaction de Thambwe Mwamba est qualifiée d’attaque à la Donald Trump, brute, sèche et sévère.

Les femmes du Kasaï Central crient à un acte de trop et exigent à Thambwe Mwamba des excuses publiques.
Dans une déclaration d’indignation au nom des forces vives féminines du Kasaï Central le vendredi 01 mai 2020.

Nathalie KAMBALA LUSE, Secrétaire exécutive de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement, pense que “ces propos visent le seul but égoïste d’humilier la femme” et les qualifie “d’échappatoire qui mène la plus haute chambre dans une honte publique”.

Pour elle, les règles de moralité auxquelles se référait abusivement le Président du Sénat enseignent plutôt des attitudes bienséantes qui lui ont fait défaut à la plénière récente, car raconter sa petite vie, évoquer des faits personnels sur la scène publique et professionnelle, porter des propos insultants et répugnants à autrui est moins digne d’une personnalité de si haut rang qui, par ailleurs devrait représenter le symbole de l’unité du peuple et de bonne conduite.

Selon KAMBALA , l’article 98 du règlement intérieur du Sénat donne la possibilité aux sénateurs d’aborder des questions personnelles à la fin des débats principaux, l’article 90 du même règlement interdit par contre des attaques personnelles et des comportements qu’on pourrait qualifier des barbares et peu recommandables pour les scènes publiques.

Pourtant que la sénatrice GOYA est, dans les prérogatives de son mandat, restée dans les limites de ses pouvoirs pour démanteler la mafia des politiciens de mauvais goût en demandant à son insulteur des explications sur l’exécution des travaux publics.

“Un geste républicain de Bijoux Goya Kitenge l’expose à l’humiliation par insultes d’un homme qui n’a aucune notion du respect de la personne d’autrui et surtout de la valeur de la femme.Le FCC devra se choisir de bon délégué. Shadari avait en son temps demandé aux congolais de répliquer à une injure à sa mère par l’idem. C’est déplorable” souligne Nathalie Ndaye, une activiste des droits de la femme.

A voir les réactions, l’affaire ATM-BGK n’est qu’à ses débuts…

Dada Kabila/nzadinews.net

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