RDC/Politique Nationale : Les organisations de la Société Civile s’insurgent contre l’utilisation de la Xénophobie comme arme politique.

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Face à l’apologie de la Xénophobie utilisée en RDC par les politiciens pour nuire à leurs adversaires, le panel des experts de la société civile, représenté par 10 organisations de la société civile, dénonce cette pratique.

Une observation vérifiée et vérifiable faite par ces organisations.
Loin de mener une guerre idéologique saine, les politiques congolais se distinguent par une diabolisation de leurs adversaires. Ceux-ci sentant les poids politiques de leurs adversaires ne se privent pas de les traiter souvent d’étrangers.

Cette manipulation de l’opinion à travers le matraquage médiatique, la délation, la calomnie et la diabolisation de leurs adversaires politiques qu’ils traitent souvent de “Rwandais”, de “Tanzanien” , de “Italien”, de “Zambien”, de “Camerounais”.

Sur ce le Panel des experts de la société civile appelle toute personne animée d’un esprit de patriotisme ainsi que les forces politiques et sociales à joindre leurs voix à la société civile pour dénoncer ces pratiques éhontées qui mettent en péril les acquis de la démocratisation et du respect des droits de l’homme.

A défaut, des accusations de détournement des sommes colossales, de blanchissement d’argent et quelque fois de vendeurs d’armes…sont mises à leur charge.

À titre illustratif, le panel cite le dossier de Vital Kamerhe, le Sénateur Éric Rubuye traité de ” Rwandais “, d’autres cas tels que Matata Ponyo avec le dossier Bukanga Lonzo ou celui d’Alexis Thambwe Mwamba accusé de détournement des fonds.

Leur sadique stratégie allant jusqu’à l’enlèvement de leurs victimes met en jeu même les services de sécurité obscure.

“Et si ces manœuvres ne réussiraient pas à neutraliser leur cible, ils montent des dossiers judiciaires, économiques et fiscaux cousus du fil blanc et utilisent abusivement la justice pour atteindre leur fin politique ; une fois acquis, la cible considérée comme persona non grata et pourchassée, humiliée et/ou arrêtée” souligne le panel dans son communiqué datant du 17 février dernier.

Tirant la sonnette d’alarme, les 10 organisations à savoir le DCDHE, l’OCIDC-RDC, l’OCGDC, le SYFEDDY, le REPRODHOC/KINSHASA, la COJESKI, l’ACADOSHA, le Collectif AMK Congo et l’OMD éveillent l’opinion sur la confection des dossiers flous pour accuser de corruption, de détournement des fonds, de mauvaise gestion sur les réseaux sociaux et autres plateformes médiatiques acquis à leur cause dans le même objectif de nuire à leurs concurrents politiques.

Mudjadja Kitobo/nzadinews.net

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